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9 juin 2009 2 09 /06 /juin /2009 18:15
10 km Open de clermont

Date:
 05 juin 2009
Lieu: Clermont Ferrand (63, puy de dôme)
Temps: Pluie et sol très mouillé
Parcours:



Ma préparation (5 semaines):
Ma préparation est en fait constituée d'une préparation classique 10 km + 1 seance par semaine de très vallonné car ces 5 semaines font partie de ma préparation générale à la 6000D.

Plan de 11 semaines, trail 60km 3000 D+


Mon objectif initial:
Ce 10 km est pour moi une course de préparation avec comme objectif de faire une allure de 17 km/h du 1er Km au dernier Km donc environ 35min18s.

Quelques minutes avant la course:
Bon, c'est gagné, la pluie sera de la partie, elle est présente depuis des heures et cela continu encore.
Bref, je suis bien chaud car j'ai fait un petit foot en salle (sans puiser dans mes réserves) avec 20 collègues de travail dans l'après midi (je n'ai pas voulu saccrifier un moment de convivialité avec mes collègues de travail pour une course de préparation).
Avec le recul, je pense que ce foot m'a fait plus de bien que de mal.
Je me place sur la ligne de départ 15 min avant la course, mais environ 100 personnes ne se gênent pas pour se mettre devant moi et je me retrouve au 10 éme rang derrière la ligne.
PAN, c'est parti.

Le premier Km
Comme d'habitude, cela part très vite autour de moi. Certaines personnes, devant moi, me bouchent totalement la route dans la ligne droite. Je passe le premier virage vers la 60 ème place environ, je freine mes ardeurs car je suis au tempo que je me suis fixé à 17km/h. Cela me semble trop facile, je vois la tête de la course prendre beaucoup beaucoup d'avance, et je me force à rester à mon objectif. 


2 et 3 ème Km
La course devient très agréable et aérée, avant de finir le 2ème Km je donne un encouragement "allez gael" (je ne suis plus sûr du prénom aujourd'hui) à l'enfant handicapé qui est dans une poussette (poussé par une dizaine d'homme qui se relayent et qui me disent en coeur "MERCI"). Cet enfant avait pris le départ quelques minutes avant la course. Dans ces moments là, on se rend bien compte d'être privilégié de pouvoir courir et qu'il faut faire preuve d'humilité. Je suis très surpris d'avoir doublé beaucoup de personne en 2 km . Voilà arrive la fin du 1er tour, les spectateurs sont présents en nombre et j'entends du haut d'un balcon une voix féminine "Allez le corsaire". J'ai supposé que c'était pour moi par rapport au bandana que j'avais  sur la tête. Cela m'a fait sourire.

4, 5, 6 ème Km
Le 2ème tour de circuit se passe très bien. Je continu à doubler des concurrents sans changer de rythme (et pourtant c'est très tentant de le faire car on se sent fort dans ces moments là). J'avais un objectif et je m'y tiens. Faire 17km/h en allure constante. Certains concurrents n'acceptent pas d'être doublés à ce moment de la course. Au bout de quelques secondes, certains repassent devant moi et prennent une avance de 40 à 50 mètres. Mais petit à petit mon allure constante à raison d'eux. Arrive la fin du 6 ème km et je double cette fois les derniers de la course qui ont autant de mérite que moi, si ce n'est plus.

7, 8, 9 ème Km
Le 3 ème et dernier tour commence, et le flux des retardataires devient de plus en plus continu. Personnellement, je n'ai aucune idée de ma position sur la course, je pense être vers la 15 ème place. Les retardataires prennent toute la route, je suis obligé de sortir à l'extérieur du parcours pour avancer et aussi de prendre des virages très très larges, et donc cela allonge la distance courue. C'est une masse de 600 coureurs environ que je double. Je suis toujours à 17 km/h mais je perds du temps de km en km car je réalise du hors parcours. Bref, cela fait un bon moment que je n'ai plus de visualisation de ce qui se passe en tête de course, et de mon placement.

Le dernier Km
J'aborde le dernier km avec une fraîcheur qui me surprends. C'est à ce moment que je me pose 2 questions. Soit je fais le dernier km le plus vite possible pour gagner quelques places et me mettre dans le rouge. Ou,  je poursuis mon objectif de 17 km/h continu et je me fais plaisir sur la dernière ligne droite.
Je choisie la 2 ème option. Les raisons sont les suivantes:
- Je suis dans une optique de course de préparation, donc je ne souhaite pas finir sur les rotules car je désire entamer mon entraînement spécifique montagne 3 jours après ces 10 km.
- Les 2 derniers podiums 10km open ont été effectué avec des temps inférieur à 35 min. Même en réalisant un dernier km plus rapide, faire moins de 35 min aurait été impossible je pense.
- Je ne sais pas en quelle position je suis et combien de personne sont devant moi, je n'ai aucune visualisation à cause des retardataires.

Le dernier virage
Voilà le dernier virage, je suis derrière 2 concurrents. J'accélère et je double celui qui était en 1 ère position. Je rattrape petit à petit le suivant, mais la ligne droite et trop courte et j'échoue à 20cm de son épaule. Temps 35m17s.
Je suis super content d'avoir atteint mon objectif sans avoir été dans le rouge. Cette course vient conclure ma 1ère année de course à pied. J'ai amélioré mon temps de 2 grosses minutes par rapport à l'an dernier (course où j'avais énormément souffert dans le dernier tour, mais c'était ma première, après une opération d'un genou 9 mois avant signifiant l'arrêt de ma carrière de rugbyman).

10 min après la course
C'est à ce moment là que j'apprends que je finie 4ème à 7 secondes du premier. Je suis très surpris car je n'ai jamais vu dans la course le 1er et le 2ème (c'est fou, ils ont du craquer par rapport à moi sur les derniers km). Finalement, je suis à 1 seconde du podium. Le podium aurait été pour moi la cerise sur le gâteau, mais j'avais déjà le gâteau et j'en suis très content. C'est sur, que s'il n'y avait pas de retardataires sur la course, j'aurais vu clairement ma position et au 9ème km j'aurais choisi la première option. Mais je n'ai vraiment aucun regret, car au final, je ne tire que des conclusions positives et instructives de ma course, et aussi, ce qui est très important pour la suite, c'est que je sens que je ne vais pas avoir besoin de beaucoup de jour de récupération.

Conclusion
Je suis très satisfait des entrainements que je me confectionne en ne voulant pas bruler les étapes.
Autre point qui me fait plaisir, c'est d'avoir contribué à mettre à la course à pied des amis de tous âges avec des potentiels différents. Et, à voir leur joie d'être aller au bout d'eux même, cela me rempli d'émotion.

Prochaine course de préparation: La montée du puy de dome, 14km, le 20 juin 2009





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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 18:40

Trail des combrailles 

Date:
19 avril 2009
Lieu: marcillat (63, puy de dôme)
Temps: Beau soleil et terrain sec souvent et parfois gras
Dénivelé: 27 km et 1100m D+



Ma préparation:

Plan de 6 semaines, trail 27 km 1100D+

Quelques minutes avant la course:
Je me sens très bien, je ne redoute pas la distance malgré que c'est la 2ème course la plus longue de ma jeune carrière de course à pied, car après avoir fait une course de 58 km le 1 mars 2009, 27 km semble une petite distance à coté. L'ambiance est sympa, on sent que le village est acquis à nous faire passer un bon moment, la convivialité règne.

Le départ:
Je me place 2 m derrière la ligne de départ, je laisse les cadors devant moi.
5..4..3..2..1.. ZERO, le départ est donné. Je garde ma position de suivre le groupe de tête (environ 20 coureurs) à distance.



J'entends derrière moi une voix "ils sont fous devant, ils partent comme des malades". Pour ma part, je trouve que c'est un départ dont je me surprends de pouvoir suivre sans trop forcer. Donc je colle à l'arrière du groupe de tête qui s'étire de plus en plus.



Jusqu'a mi course:
La première montée est très agréable en sous bois. Déjà 1 gars explose. Ensuite, la descente vers le ruisseau. Je le traverse en sautant par dessus, je vais quand même pas me mouiller les pieds.
Très rapidement le ruisseau revient, je saute encore par dessus en adaptant mes appuis.
Et devinez quoi, le ruisseau revient encore, j'ai l'impression qu'on joue avec lui ou bien qu'il joue avec nous. Cela m'amuse, et je me rends compte que cela ne sert à rien de dépenser de l'energie à sauter par dessus, donc j'y vais franco, je mets le pied dedans, c'est désagréable la première fois, puis cela me fait plaisir de découvrir cet environnement dont je ne m'attendais pas du tout.






 Je ne suis pas le seul à y aller franco








C'est une vrai course nature.
Les km s'enchainent et je rattrape et double petit à petit quelques concurrents. Je me dis que j'ai bien fait d'être prudent au départ.




Encore et toujours ce ruisseau, c'est démoniaque, mais j'adore, j'entends une voie familière "allez fabrice". Tiens une collègue de travail qui est inscrite dans la randonnée et qui est au près du ruisseau et qui m'encourage. Je traverse le ruisseau avec un petit sourir, et j'entends "T'as l'cul tout mouillé, ah ah". Là j'esquisse un grand sourir intérieur. 
Une longue montée se profile.



Et là, par moment, je suis un peu dans le rouge et une petite voix intérieure me dit "vas y marche un peu" et j'essaye de ne pas l'écouter. Je double un gars qui marche, je suis content de ne pas avoir écouter ma petite voix. Mais elle revient "marche, tu es dans le rouge et tu n'as pas fait la moitié du parcours, le gars devant toi marche et derrière toi aussi, y a pas de honte à le faire". Et là je marche un peu, pas longtemps car la culpabilité me ronge, mais cela m'a fait du bien, et je repars de plus belle. La mi course ce profil, la traversée dans le parc du chateau est très sympathique. je pense être aux environ de la 12ème place.

La fin de course:
Je suis toujours bien, j'apprécies vraiment d'être là et je me fais vraiment plaisir. Petit à petit je rattrape des concurrents. Chemins, sentiers, sous bois, traversée d'un champs, traversée d'une route "par dessous" dans l'obscurité, j'ai des images plein la tête et j'oubliai, le tout avec les pieds dans l'eau de temps en temps...
Bref, j'arrive à la hauteur du dernier concurrent que je croiserai et nous discutons ensemble sur environ 2 km de nos expériences de course à pieds et la joie d'être là.



C'était un moment très convivial avec le partage de notre passion. Aller, je le distance dans une côte où il n'a pû suivre, et plus que quelques km et un bénévole me dit "plus qu'un km". Je me dis super, je vais pouvoir lacher ce qui me reste pour essayer de me rapprocher du concurrent que je vois au loin.



Au bout de ....1km environ je vois un panneau "arrivée à 1 km". Cette fois je ne peux plus aller plus vite. Je monte la dernière côte doucement mais surement et voilà l'arrivée. C'est un peu confus car je me mélange avec l'arrivée du 12km. Je me demande bien comment l'organisation va faire pour retrouver ses petits. Si j'avais un avis à émettre, cela serait de faire 2 couloirs d'arrivée, un pour le 12 km et un pour le 27 km.

Conclusion:
Je termine finalement 7ème sur 120, en 2h15min à 12 min du vaiqueur. Mon plan d'entrainement m'a bien aidé, je progresse. Je suis ravi.
Mes premières pensées vont vers les bénévoles dont le dévouement me touche. Le fait qu'une partie de l'argent de l'inscription soit versé à une association est aussi à mettre en valeur. Se faire plaisir en faisant plaisir, vive le trail.
J'ai adoré le parcours, je reviendrai un jour c'est sur.

Bravo au vainqueur:


Maintenant, je vais essayer d'améliorer ma VMA pour faire le 10km de courir à clermont le 05 juin 2009.






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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 20:28

Fin décembre 2008

Idée d'un défi, faire mon 1er trail de 58 km (2500+) le 1 mars 2009 qui montera au sommet du puy de dome à mi parcours et faire partager mon expérience de cette première sur un blog.



Mon Profil sportif

34 ans, 25 ans de rugby, 5 courses à pieds  (3 "10km", 1 "17 km" et 1 "25 km")


La préparation

Courir et courir dans le froid BRrrrr !!!!


Profil de la course




30 min avant course

Je me pose une question: qu'elle tenue prendre ?
Short tee-shirt comme certain...Non je suis trop frileux
Triple couche comme d'autre....Non je ne souhaite pas faire un sauna en parallèle de la course
Double couche...Aller adjugé mais là je m'apperçois que je n'ai pas d'expérience car j'ai beaucoup hésité et fais beaucoup d'essayage....


La ligne départ

L'appréhension monte d'un cran pour moi, je pars dans l'inconnu. Derniers instants de répit. 


Trouver moi dans l'image si dessous

indice

je m'étire (le pire c'est que je me souviens pas m'être étiré ici....)














PAN !!!
















Le départ est donné, les fauves sont lachés. Certain vont vite, même très vite...même trop vite.
Moi j'ai choisi l'option "prudence", car 58 km c'est long et pas besoin d'expérience pour le savoir.
Je suis très vite dans les 300ème dans les 500 premier métres. Au bout d'un 1 km, j'en croise qui marche déja dans une côte rude de volvic ...tiens tiens.

1er Col: la nugère

La montée de 6km avant le col de la nugère se fait bien, je monte à mon train et c'est vraiment sympa.




Je double déjà beaucoup de personnes








Là je me dis que je vais peut être trop vite même si je n'en ai pas l'impression. Bref, je garde le même rythme, c'est plaisant. La montée rude du col arrive je vois les personnes devant moi se mettre à marcher, mais moi je décide de monter en courant...mais très vite je me résigne car je n'ai pas la place pour doubler dans des bonnes conditions. Donc finalement je marche comme un monton, un peu déçu, car marcher au bout de 7km de course je trouve cela bizzarre (mais finalement salvateur sans doute). Le terrain est gras. Une fois au sommet, j'attaque la descente doucement car elle est très piégeuse et un HGV (homme grande vitesse) me double, c'est impressionnant.

2ème COL: louchadière

La douce montée avant d'arriver au col de louchadière démontre un changement de surface.



Plaque de verglas
 


                        Verglas neige


























Cette course prend de la hauteur. L'assencion de louchadière est très inattendu. C'est le moins que je puisse dire. On est sur une face nord et quelle face nord.
Wouaou!!
1er ingrédient: sol gelé.
2ème ingrédient: courir en longeant le flanc de la montagne.
3ème ingrédient: Une corde entre les arbres par sécurité au cas ou.
Et cela donne cela:



J'ai fais 3 glissades et heuresement ....qu'il y avait un cordage.
Sinon tobogan assuré











Enfin le sommet avec une vue sur le puy de dome qui est encore loin.


 

 












Je descente prudemment car des pierres sous les feuilles mortes, c'est dangereux. Au bas de la descente survient une note insolite.
J'entends de la musique, j'ai d'abord cru que le ravitallement était proche...mais non c'était une rêve partie. Vous imaginez 650 coureurs traversant une rêve partie... Et tand que l'on y est, je croise un gars sur une charette tiré par une meute de chiens à la Ben Hur...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le ravito du km 19 est là, je suis à moins de 2h de course et à la 25ème  places. Je me sens bien et j'enchaine le puy des goules et le pariou en doublant des concurrants dans la difficulté pour certain. Je me surprends pour mon premier trail.
Arrive le moment que j'attendais la montée du puy de dome. Et cela était trop beau pour durer, me voilà aussi en difficulté, les cuisses brûles. J'ai commencé en courant, puis marche-course, puis marche rapide, puis marche normale. Bref j'apprends.















Pointage au sommet en pensant que j'avais fait le plus dur...
Descente, 2ème ravito, et là où je pensais pouvoir faire la partie roulante à une bonne allure...et ben je ne peux pas aller à la vitesse que je souhaitais. J'ai dû laisser trop de jus en route. J'apprends encore.
Le ravito du 42 km, et c'est vrai que maintenant, c'est le mental qui prends le relai.
La montée du puy des gouttes est pentu mais c'est la dernière grosse difficulté. Je me sens beaucoup moins vigilent et je suis préssé d'en finir mais il me reste encors une grosse dizaine de km.























Sur une route plate je me fais piéger par une flaque d'eau qui cachait en faite un trou où j'ai enfoncé ma jambe jusqu'au genou entrainant une chutte inevitable pour moi. J'en peut plus, j'ai subitement froid, je regarde derrière moi et je ne vois personne. Je reparts et au bout d'1 km c'est la descente jusqu'au dernier col (la nugère) et là....je me tords la cheville droite et je fais un très beau vol plané et je tombe lourdement sur le coté et sur l'épaule. Je suis allongé, la tête dans la boue, mal à la cheville, mal à l'épaule et je me dis que c'est trop con si j'abandonnais. Je me relève, personne derrière, la cheville est douloureuse mais "chaude", OUF je peux courrir sans trop souffrir.

J'attaque le dernier col, et je me retourne très souvent...personne.
A l'amorce de la descente du sommet du col de la nugère j'ai l'impression qu'un troupeau de vache est passé. Je fais alors du ski sur boue, si si c'est possible. Je me sert des branches des arbres pour prendre les virages (je suis bien tombé 2 fois sur le cul, encore, mais cela me fait rire maintenant).
Les 7 derniers km de descente mon paru bien long et j'avais hate de trouver le goudron (un peu paradoxale de vouloir trouver le goudron pour un trail...mais c'était un signe que l'arrivée n'était pas loin).

PLUS que 50 m



























PLUS que 1 m




























Conclusion:
J'ai vécu une belle aventure avec le recul (j'ai mis un moment avant d'apprécier ce que j'avais fait car la douleur ma gaché un peu ma joie sur le moment). Le dévouement des bénévoles est beau  à voir et un esprit chaleureux caractérise vraiment cette course.
J'ai mis 6h23 et 19 positions. Je suis satisfait de ma première. 
Prochain objectif, un trail de 27 km fin avril , affaire à suivre.... 

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