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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 09:21

En route pour un vrai trail hivernal de 35km, avec un bon soleil (-6°c au reveil, -1°c au départ, 10°c à l'arrivée).


C'est parti, dans une bonne ambiance, où j'entends des cloches résonner un peu partout.

 

On attaque fort les 4 premiers km, dont le début est à plus de 10%, sur du goudron au départ, mais très vite dans la neige ensuite (que l'on aura tout le parcours jusqu'à 2km de la fin).

 

La neige n'est pas comme mes courses de début de saison. Ici, on s'enfonce régulièrement. J'aime pas ça. C'est pas à mon avantange. Après les 4 km de côte, je suis 6ème à 150m des 5 premiers que je n'ai pas voulu suivre en me grillant trop tôt dans la course.

 

Une petite descente et je réduis de moitié l'écart, c'est tout bon.

 

C'est reparti avec 3km de cote (du 5ème au 8ème km), et je perds peut être légèrement du terrain car je bataille (comme tout le monde je pense) avec la surface du terrain en cherchant par tout les moyens à ne pas m'enfoncer trop souvent dans la neige.

 

Maintenant on est sur un plateau (du 8ème km au 13ème), c'est magnifique à voir, avec ce temps en plus, vouahou !!!.

 

Mais bon, sur ces 5 km, je me fais doubler une fois par un petit calibre qui arrive a mieux naviguer sur la neige. J'essaye de suivre ses pas, mais moi je m'enfonce de temps en temps, les boules.

 

Bref, il se détache et je ne doute pas qu'il va réussir à rejoindre la tête 150m devant. Un coureur de devant a craqué et je le double. Donc, à la fin de ce plateau je suis toujours 6ème.

 

A enfin, une descente de 3km, et je me donne l'objectif de rejoindre la tête. J'attaque à fond, dès le début on rentre dans un bois sur un passage sinueux et rempli de congère. C'est pas possible, on s'enfonce encore plus. Si bien, que sur un appui sur la pointe des pieds (j'adore descendre sur le bout des pieds), je m'enfonce fort et je fais une belle chute.

Pas de bobo, et j'essaye de repartir, sur le même rythme. Pas longtemps cette fois, car je réalise de nouveau, une chute plus lourde, avec une belle glissade où j'ai le temps de regarder dans tous les sens avant mon arrêt.

Toujours pas de bobo, mais cette fois, je n'arrive plus à me mettre en mode très rapide, le corps (ou l'esprit) ne veut pas (ou bien les deux). A la fin de la descente, je ressort de ces maudits bois et sur 200 à 300m devant, je ne vois personnes. J'ai perdu du temps sur la tête, le pire scénario pour moi.

 

Forcement, mes ambitions sont fortement à la baisse, et je vais vivre comme un chemin de croix l'ascension jusqu'au sommet de la course qui va suivre pendant plus de 4 à 5 km.

 

Mais pourtant, à la fin de la côte, j'ai a moment donné la visu devant, et comme un miracle, ils ne sont vraiment pas loin. Cela me redonne une énergie mentale incroyable, car je sais que dans peu de temps, il va y avoir 6 km de descente que ne seront pas dans les bois cette fois.

 

Je fini la côte  en marchant (et oui 40% de pentes sur 200m, cela calme les ardeurs). J'attaque de nouveau à fond cette descente et au bout de 300m, j'ai ma jambe qui s'enfonce jusqu'au genou, elle se bloque, et avec la vitesse, je ressorts du trou, ne tombe pas, mais j'ai eu une grosse frayeur. Pas de bobo de nouveau, mais là je sais que si je continu, je prends des risques physiques.

 

Donc, au lieu d'attaquer ma pose de pied par l'avant, je pose le talons en premier, c'est plus efficace pour la stabilité, mais beaucoup mois pour la vitesse. Je suis bridé et j'ai peur de faire autrement. Je n'avance pas, ne rattrape personne, et même pire, à la fin de la descente, je me suis fait doubler. Mon orgueil de descendeur en prends un coup.

 

Il reste 10km de course, je suis 7ème, et pendant 2 bons km, on est sur la pire partie du parcours, car là, tous le monde s'enfonce et à chaque appui cette fois. C'est interminable.

 

C'est bientôt la fin, les appuis sont retrouvés, physiquement je suis super bien (déçu d'avoir était bridé une bonne parti de la course) et moralement j'ai une très forte envie de revenir sur celui qui m'a doublé en descente. Je peux mettre enfin du rythme, et là j'avance fort. Je reviens et double sans réaction 1 coureur, puis un autre, donc je deviens 5ème et j'échoue finalement pas trop loin du 3ème de la course. Dommage qu'il n'y a pas eu un petit peu plus de km.

 

Bref, je suis partagé au final. J'avais une super forme. J'ai fais une course bridé, sur une surface qui ne me convient pas. Mais avec un superbe décor.. Je retiens la fin de ma course, pour me dire que je suis sur une bonne pente physiquement. Donc, c'est très positif.

Encore une très belle organisation, beaucoup d'encouragement sur le parcours. Un très bon moment.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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