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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 17:50

Date:   26 février 2012

 Lieu: royat (puy de dome) 

Temps: 8°c 

Parcours: Parcours très dur avec 650 d+, des rampes de 100 à 200m  en fin de montée à plus de 20% de pente et un terrain gras   

Objectif: 

J'ai réalisé depuis le début de l'année des séances "PPG spécifique montée" qui m'ont vraiment musculairement marquées. J'ai coupé il y a plus de 3 semaines ce qui est le délai à respecter. En effet, il y a 14 jours à ma compétition de plauzat j'ai très vite senti, ce jours là, que je n'avais pas récupéré de ces séances.

Aujourd'hui cela sera un premier test pour réellement voir si je vais être mieux sur ce parcours typique grimpeur.

La semaine dernière à l'entraînement j'ai réalisé le repérage du parcours et déjà en footing faire tout le parcours en courant tiraille un peu. Mais j'ai bien fait de repérer, car ce parcours est hardet j'ai pu de suite décider d'une stratégie.

 

  

Avant la course:

On est plus de 200 à se présenter et les vainqueurs précédents ne sont pas là, mais sébastien moreau est le favoris logique et il semble très affûté à la vue de sa silhouette

 

La course :

C'est parti pour 3 km de montée qui vont en surprendre plus d'un. Mais moi qui connaît le parcours, je pars sur un train de sénateur, si bien, que je suis vers la 30ème place au terme du 1erkm qui a déjà bien entamé le potentiel de certains que je commence à doubler.

 

2km plus loin, au sommet de la première côte, je suis vers la 12-15ème place et je croise des visages que je connais bien et qui doivent être surpris de me voir avec eux. En fait je préfère perdre 2min par rapport à la tête de course pour avoir le potentiel de relancer dans la 2ème partie de course car c'est là que se feront les écarts.

 

3km de course, et une descente d'un km me permet de passer de mon groupe à un groupe 100m plus loin au début de la descente.

 

De nouveau, une montée cette fois d'1.5km avec au milieu un passage à plus de 20%. Certain devant moi marche, et on est 2 à toujours courir et se détacher un peu. La fin de montée est plus douce ce qui permet à l'ensemble du groupe de se reconstituer.

 

Au 6ème km j'entends un pointeur dire 8ème à mon passage. Maintenant, c'est 1.5km de descente de douce à plus raide. C'est là que je décide de m'employer enfin. J'attaque je prends tous les risques et à 2 endroits je ralenti car je sais que l'on a des virages en épingle que je percevrai trop tard si j'étais à fond. C'est un avantage non négligeable de le savoir.

 

En bas de la descente, je suis 4ème avec très peu d'avance. Et je ne vois personne devant pour l'instant.

 

C'est le moment de vérité de la course, 3.5km de montée par palier. J'ai bien fait de me réserver car je ne souffre pas sur le début de montée et j'ai même l'impression de creuser l'écart. Les petites périodes de plat fond du bien. La fin de montée est très dur, c'est le plus fort pourcentage de la course et j'aperçois le 3ème de course à moins de 100m de moi.

Je ne peux pas hausser le rythme et au contraire je lutte contre la pensée de marcher 2 à 3s.

 

J'ai réussi à ne pas marcher et c'est de nouveau un petit plat qui me permet de récupérer (peut être un peu trop car un coureur revient sur moi mais il ne veut pas me doubler), une petite bosse et hop, la chasse est ouverte maintenant.

 

En effet, 3 km de descente que je veux faire à fond et que j'entame en haussant fort le rythme, J'espère grandement rejoindre le 3ème de la course peu devant.

 

Je suis à fond, impossible pour moi d'aller plus vite. Pourtant, même sur des portions où on a une visu sur 200m, je ne vois personne. Eh ben, j'ai un sacré client en face, car il va vite aussi mais j'ai pas dit mon dernier mot car sur les 1500m il y a des passages où on peut perdre du temps et je compte bien dessus.

 

A 1000m de la fin toujours personnes, je passe les passages délicats sans précaution et à 100m de la fin, je me dis que c'est mort pour la 3ème place. Et je passe la ligne satisfait de mes nouvelles sensations en côtes qui sont un bon début de progression.

 

J'assiste à la remise des prix 1h plus tard, et à ma grande surprise je suis appelé pour recevoir le prix de la 3ème place. Je me dirige vers le micro et j'indique qu'il doit y avoir une erreur car je n'ai jamais doublé le 3ème et donc que je suis 4ème. Et ben non, confirmation que je suis bien le 3ème à franchir la ligne.

 

Je suis surpris, mais bon, je prends avec plaisir. Plus tard, j'ai l'explication, le coureur qui était 3ème à l'entame de la descente finale s'est perdu ,et il a fini 7ème du coup. Et là, je comprends mieux pourquoi je ne l'ai jamais vu dans ma descente endiablée. C'est dommage ne pas avoir lutté sur mon point fort avec lui. Mais c'est la course, il doit être déçu comme j'ai pu l'être à sa place sur d'autre course où j'ai vécu la même chose. C'est la course comme on dit.

 

 

 

Conclusion :

 

Les séances de PPG sont vraiment efficace. Je tire ses séances d'un livre qui est une bible pour moi sur l'entraînement en trail (et de plus il est adapté à tous les niveaux, du débutant à l'élite internationnal). Je me suis vraiment beaucoup documenté depuis que je fais de la course à pied, et s'il faut en avoir qu'un c'est celui là pour le trail à mon avis. LIVRE: "GUIDE d'entraînement à l'ultra-trail" d'éric Lacroix.

 

C'est un vrai plus de connaitre le parcours pour surtout gérer le vallonné, et aussi ne pas se perdre. 

 

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 11:16

Date:  11 février 2012

 Lieu: Plauzat (puy de dome) 

Temps: -5°c 

Parcours: Vallonné avec plaques verglas, neige, congères, BREF, un vrai trail blanc   

Objectif:  Faire une bonne course, et suivre les meilleurs en côte.

 

Avant la course: On est qu'une petite soixantaine à oser braver ce froid mais dans le groupe de favoris on est 6 à pourvoir prétendre au podium et sur un bon jour à la victoire.

  

La course :

C'est partie et cela part doucement à mon sens. On réalise le premier km sur route à une allure de 3min36s.

 

Je suis dans le paquet de tête et j'ai hâte que les choses sérieuses commencent.

 

Virage à droite et on attaque les chemins ... complètement verglacés. Il faut faire très attention et de plus on est sur une pente à 5%.

 

600m plus loin on attaque une partie dans les bois sur une surface plus agréable avec de la neige poudreuse.

 

Cela monte toujours et la pente se prononce un peu plus à 8%. Guilcher david a fait un petit trou devant 3 coureurs Croze Benedikt, Seguin Pierre, Ria alex.

 

Moi je suis ce trio à 10m, suivi de Fontanier Fabien.

 

Après 2km de côte, je commence à avoir sérieusement mal aux cuisses qui n'ont pas fini de récupérer du travail musculaire que je me suis imposé ces dernières semaines. J'invite donc  Fontanier à me passer et il ne se prive pas.

 

J'essaye de m'accrocher mais j'ai trop mal, impossible, et maintenant que l'on est sorti des bois la pente est à 12% sur 200m.

 

Je me fais doubler et sur la fin de la montée dont la pente à sensiblement baissée c'est le calvaire pour moi.

 

On court sur des congères partiellement gelé en surface. Malheureusement pour moi, et mes 79kg, de temps en temps la surface cède et je m'enfonce jusqu'au genou. C'est terrible car cela m'arrive souvent et je galère pendant qu'a coté de moi des petits gabarits arrivent beaucoup mieux que moi a avancer sans faire céder la surface (où beaucoup moins).

 

Je laisse une énergie folle pendant que je me fais doubler 1 fois, 2 fois, 3 fois. Ils vont pas bien vite mais bien plus vite que moi.

 

Je suis enlisé comme le quad de l'organisation. Et pour ajouter à la fête un fort vent de face frigorifiant est présent.

 

Après ce long périple se présente la descente finale sur 4 km.

 

Je suis loin de la tête de course maintenant en 10ème position et je n'ai rien à gagner. Mais c'est pas grave je vais me faire plaisir et remonter le plus de personnes possible.

 

J'attaque à fond et au bout de 500m je prends une énorme gamelle en avant. Pas de bobo, mais il faut convaincre la tête et le corps de repartir à fond. J'y arrive mais il a fallu faire un travail mental important car après une chute c'est dur dur.

 

Je reviens et je double 4 personnes avant de passer la ligne d'arrivée en 6ème position juste derrière Fontanier fabien qui me bat pour la première fois et je suis content pour lui.

 

Conclusion :

Etre le dernier sur 6 coureurs de niveau proche est un peu décevant d'un point de vu performance, mais c'est les conditions de course les plus défavorable par rapport à mon profil. Donc je relativise.

 

Au delà de cela, je suis très content d'avoir réalisé cette course car c'est un vrai trail blanc. Et j'ai galéré mais j'aime cela aussi, de temps en temps, car cela fait apprécier les jours meilleurs.

 

Maintenant, dans 2 semaines, pour ma prochaine compétition, je devrai être plus solide en côte car le travail musculaire aura porté ses fruits, enfin j'espère.

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 08:56

Date:  14 janvier 2012

 Lieu: Chappes (puy de dome) 

Temps: 6°c 

Parcours: 100% plat, en 2 boucles

   

Objectif: 

C'est mon 3ème 5km plat et j'ai donc pour objectif de faire, au minimum, moins que l'an dernier (16min32s). 

 

  

Avant la course:

C'est une petite course qui prends de plus en plus de popularité dans cette petite ville, et réunir plus de 200 participants à cette période de l'année c'est beau.

 

La course :

C'est parti.

 

Après 200m, je constate que le favori GROLLET laurent fait déjà un trou, et derrière cela part moins vite que l'an dernier. Je décide donc de me mettre en 4ème position.

 

Passage du premier km en moins de 03min08s et je me sens très bien. Le favori a déjà une telle marge qu'il va gagner facilement, ensuite les 2 autres devant moi commence à me distancer.

 

Pas de panique, la course n'est que dans son premier tiers. Mais maintenant, mes poursuivants commencent à revenir sur moi dont BULIDON Frédérick et CHANTELAUZE Stéphane qui vient à ma hauteur.

 

Je regarde ma montre, et si je veux battre mon record, il faut réagir tout de suite.

 

J'accélère, je me détache et je reviens sur le duo devant moi. Je me sens toujours très bien.

 

Mi course, et un coureur devant moi saute, je me retrouve 3ème à 10m de NALIN Guillaume.

 

Le rythme est régulier et au dernier km les positions resteront les même jusqu'à la ligne que je franchi en 16min27s.

 

 

  

Conclusion :

Je bats mon record avec un sentiment d'avoir été faignant et de ne pas trop me forcer (si me je compare à l'an dernier).  C'est comme çà, je ne vais pas faire la fine bouche, et je suis très satisfait d'améliorer mon record.

 

Concernant l'organisation, je comprends facilement pourquoi cette course devient populaire. Car pour 5 euros, on a un tee shirt adidas technique, un morceau de galette des rois, un verre de cidre, un gymnase (pour se protéger du froid) avec places assises pour suivre la remise des récompenses, une course avec un animateur au micro....Bref que du bonheur pour tous.

 

Prochain rendez au mois de février à plauzat dans 4 semaines, où la aussi je recomande cette course car il y aura de l'ambiance et de l'animation populaire.

 

Je vais mettre à profit ces 4 semaines pour enfin travailler spécifiquement pour la course sur vallonné. C'est un passage obligé pour moi si je veux progresser en côte car c'est la où j'ai le plus de marge de progression.

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 18:38

Date:  8 janvier 2012

 Lieu: Riom (puy de dome) 

Temps: 10°c 

Parcours: Parcours en boucles sur terrain légèrement gras, terre battue, bac à sable, gravier, petite bosse.

  

Objectif: 

L'objectif est de faire une séance de qualité avant d'attaquer une période d'affûtage pour ma prochaine petite compétition. Donc, après une semaine sans jour de repos, depuis ma compétition de la semaine dernière, et inclant une reprise d'intensité et volume, je ne suis pas super frais aujourd'hui, mais pas cramé non plus. 

 

  

Avant la course:

Il y a de la densité aujourd'hui dans le haut niveau régional. Un top 10 serai déjà une perf en condition normal de préparation.  

 

La course :

C'est parti, et très vite je suis vers la 20ème place, je sais que je n'ai pas la préparation et la fraicheur pour être compétitif et donc je préfére garder un tempo que je pense tenir plutôt que prendre des risques.

 

Les boucles s'enchainent et je ne baisse pas de rythme et suis, de loin, la tête de course. J'apprécie vraiment de pouvoir maintenir ma vitesse qui correspond à mon allure record sur un 10km.

Je passe la ligne en 16ème position et très content de cette séance du jour.

 

Conclusion :

Le fait de faire des courses à une allure record pour moi sans avoir réalisé d'affutage me démontre que les progrès sont là et que je peux faire donc mieux le jour J. 

Et j'espère pouvoir le démontrer dès ma prochaine compétition.

J'aime aussi, me servir de compétition pour faire des séances de qualité. Cela m'a bien réussi depuis que je pratique la course à pied, notament lors de ma dernière préparation marathon.

 

 

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 10:24

Date: 30 décembre 2011

 Lieu: Clermont ferrand (puy de dome) 

Temps: 9°c 

Parcours: Parcours vallonné sur route 10.7km 

 

Objectif: 

L'objectif du jour est d'éliminer les excès gastronomiques du 24 et 25 décembre et aussi drainer des boissons très peu sportives...   et un top 10 si possible.

 

  

Avant la course:

La température est idéale pour un soir de 30 décembre, et comme d'habitude on a droit à une course très populaire d'environ 900 participants. L'international de la région Diemunsch étienne fait figure de grandissime favoris. Ensuite c'est plutôt assez homogène comme niveau.

 

La course :

C'est parti,

 

Aprés 600m de course Etienne prendra la tête pour un long cavalier seul.

Pour ma part les jambes ont du mal d'entrée et je suis déjà un peu distancé par rapport au top 10.

 

Je fais un petit effort déjà pour recoller et rentrer dans le groupe.

 

Ah, je ne suis pas dans un bon jour mais c'est pas catastrophique n'ont plus. Mais bon c'est pas la longue montée du 2ème km qui va arranger les choses. J 'essaye de ne pas trop subir la perte de vitesse par rapport à ceux de devant.

 

Heureusement la descente du début du 3ème km me permet de doubler pour revenir sur les talons de Benjamin Beaume.

 

Mais l'espoir de revenir complètement sur lui s'envole car je plafonne à une allure que j'ai du mal à tenir aujourd'hui.

 

Je sais maintenant que je ne suis pas au top de ma forme mais il va falloir résister à ceux qui sont derrière plutôt que remonter ceux de devant et cela me change avant une mi course.

 

A mi course je me suis fait reprendre par un coureur déjà, et je sens que je vais souffrir pour rester dans le top 10.

 

Je suis quasiment à une allure de semi marathon sur plat alors que je n'ai fait que 8km.

 

Vraiment les sensations sont pas top et plus j'avance et plus cela est dur à maintenir cette allure.

 

A environ 1km de l'arrivée, je me retourne pour voir, au grès d'un virage, derrière moi. Et stupeur je vois un groupe tout proche de moi, pret à me croquer et me sortir du top 10 que symboliquement j'envie d'avoir.

 

Je ne peux pas tout de suite hausser le rythme et vers 500m de l'arrivée je sens vraiment que la jonction est proche et je canalise mes forces pour l'empêcher.

 

Je passe la ligne de très peu devant. J'ai vraiment subit une grande majorité du temps pendant cette course.

 

 

 

Conclusion :

Je suis classé 7ème mais je suis en réel 8 ou 9ème car tous les coureurs devant n'avaient pas tous payer l'inscription et donc un dossard. Ce n'est pas un mauvais résultat, c'est sur, mais dans la manière je suis un tout petit peu déçu de n'avoir pû rivaliser avec certains coureurs et de me sentir très vite bridé ...mais je sais pourquoi.

 

 

 

 

 

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 09:42

Date: 23 décembre 2011

 Lieu: Riom (puy de dome) 

Temps: 10°c 

Parcours: Parcours sur route avec principalement du faux plat et des petites bosses dans le centre ville

parcours-corrida-riom.JPG

 

   

Objectif: 

 

Les pépins physiques sont oubliés et maintenant cette course me servira à retrouver du rythme pour préparer les échéances à venir.  

  

Avant la course:

En analysant le parcours sur un plan 40min avant la course, je me rends compte qu'il va falloir être bon pour pas se perdre car le parcours n'est pas facile à mémoriser. De plus, le parcours n'est pas fléché et l'organisateur (la FSGT) n'est pas réputé pour assurer une bonne organisation dans une circulation non bloquée (heureusement cela ne circule pas beaucoup dans le bourg).

Chartoire fabien fait office de grand favori suivi de Guilcher david sur une centaine de participants.

 

La course :

C'est parti,

 

On commence par 300m de descente et je me porte dans le groupe de tête avec Chartoire Fabien et Fontanier fabien. Ensuite Chartoire déploie ses ailes et s'envole dans la rude montée de la rue de l'horloge sur une centaine de mètres.

 

Une voiture ouvreuse indique le passage à Fabien Chartoire et derrière on suit en espérant bénéficier le plus longtemps possible de la vue de cette voiture.

 

Après 700m de course, Guilcher se porte à ma hauteur et me double avec un faible différentiel de vitesse mais je préfère pas me mettre en sur régime à ce moment de la course et laisse faire. Je suis 3ème en alternant ma position avec Fontanier par moment.

 

Arrive le 2ème km, et Fabien chartoire à bien plus de 100m d'avance sur moi. Fontanier et moi suivons Guicher 30m devant.

 

Maintenant on ne voit plus Chartoire car les virages se succèdent. Devant moi, je vois Guicher qui manque de peu se faire percuter par une voiture qui débouche d'une ruelle. Et dans les secondes qui suivent, il ne sait pas par où passer et lève les bras. Pas de personnes de l'organisation pour nous diriger. On se retrouve à 3 (avec Fontanier) à ne savoir que faire. On avance tout droit mais on se doute que c'est pas le bon chemin.

 

Guicher abandonne. Fontanier et moi, revenons en arrière pour retrouver les parcipants en espérant que l'un deux sache qu'elle rue il faut prendre pour poursuivre. En effet, les participants s'engouffrent dans une ruelle (celle de la voiture qui a manqué de peu de toucher Guilcher). On a bien perdu une bonne trentaine de secondes dans l'histoire (cela parait interminable sur le moment). Je vois plusieurs participants devant moi, et je ne sais pas à qu'elle place je suis. C'est mentalement pas facile de subir ce fait de course.

 

Je double et peu avant le 3ème km, j'entends la foule annoncer à un gars 80m devant qu'il est 2ème et donc moi cela fait que je suis 6ème à ce moment. Je sens qu'il est possible de revenir surtout que maintenant c'est profil descendant sur 600m.

 

Je fais l'effort, et j'arrive un peu avant la fin de la descente à passer tout le monde et être 2ème en compagnie de Fontanier qui à vécu la même chose que moi. Fin de la descente, je ne sais pas trop où aller et je prends la montée de la rue de l'horloge comme tout a l'heure avec fontanier et après 50m de montée, un des coureurs qui était derrière nous nous cri dessus pour nous dire que ce n'est pas le chemin à prendre.

 

Retour sur le parcours, cette fois à la 4ème position. C'est les boules et désespérant. Pas de fléchage, personne pour nous aiguiller à certains passages.

 

Bref je reviens à la hauteur du participant qui nous a crié dessus et le remercie de son énorme sportivité et de plus cela réduit ses chances d'un podium qui lui tend les bras.

 

Je reprends la 2ème position et il reste moins d'un km de course et je suis pas serein de ne pas me planter de nouveau. Je hausse le rythme et me retourne très souvent pour être sur que l'on  me suive toujours.

 

Ah, en enfin, une personne de l'organisation devant moi. Je lui demande plusieurs fois de loin s'il faut prendre le virage à sa hauteur mais pas de réaction car ...monsieur discute. Bon je me doute qu'il faut prendre la ruelle à sa hauteur et quitter celle où je suis.

 

A ce moment là, le monsieur se manifeste pour me dire que c'est pas le bon chemin. Je suis un peu agacé, j'attendais un signe de la main et au lieu de cela au dernier moment je suis obligé de faire un arrêt brutal pour reprendre le bon chemin.

 

Vivement la fin car cela commence à être dur, Je hausse de nouveau le rythme sur ce final et je franchis la ligne très loin derrière Chartoire. Fontanier me suivra.

 

 

Conclusion :

Un scénario ROCAMBOLESQUE.

 

Je profite aussi d'une faible densité de très bons régionaux pour le classement final.

 

Je retiens la sportivité qu'à fait preuve le 4ème de la course.

 

Coté organistion, je sais que c'est impossible de satisfaire 100% des parcipants et que c'est très difficile car il y a beaucoup beaucoup de chose à préprarer et à penser. Sans organisation (quelque soit son niveau) il n'y a pas de courses. Maintenant, couper la circulation est sans doute un minimum pour limiter les risques d'accidents...enfin c'est mon avis.

 

Passez de Bonnes fêtes.

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 10:13

Date: 17 décembre 2011

Lieu: mozac (puy de dome) 

Temps: 6 °c 

Parcours: Trail avec un peu de route au début et à la fin

  

Objectif: 

Je fais cette course pour voir si physiquement je suis rétabli de mes derniers pépins physiques. Après une semaine de régénération et ce début de semaine en reprise, je sais que cela ne sera pas facile mais pourtant les sensations sont bonnes.

  

  

Avant la course:

Il y a du bon niveau et finir dans les 5 ne sera pas facile avec ma faible préparation.

     

La course :

 

C'est parti.

 

Pas de round d'observation et de suite le rythme des ténors étire très vite la tête de course. Contrairement à mes habitudes j'ai envie de me tester et de rester avec la tête.

 

On est 5 sur 3km à avoir faire un trou (Croze Benedikt, Dravert Philippe, Moreau sebastien, Gandon nicolas, et moi). Je ne suis pas en difficulté pour l'instant tant que c'est plat ou en faible pente.

 

Mais 500m plus loin, je décroche car la pente est plus forte et je n'ai pas les jambes du mois précédent pour suivre. C'est pas grave stratégiquement je mise tout sur les 6 derniers km descendant et plat pour tenter de revenir sur la tête.

 

Il faut donc que je gère les 3 km de montée pour avoir la force de finir fort. Pendant ce laps de temsp 4 coureurs me doublent (Seguin pierre, Chantelauze stéphane, Bulidon frédérick, Coll Philippe).

 

On arrive au sommet de la course à 6km de l'arrivée, et je me lance à l'assaut des 4 gars devant que je vois. Après une descente de 300m rude, j'ai fortement réduit l'écart et je suis dans les jambes de Philippe.

 

Je suis sans réfléchir et essayant de ne pas m'entraver dans les pates de devant. Puis quand je lève les yeux je vois les 4 marcher. C'est pas normal car en plus la côte devient vraiment rude, très rude même. Il faut même se baisser pour éviter les branches.

 

On s'est tous perdu, et oui, incroyable, j'aurai jamais pu imaginer cela sur cette course. J'ai personnellement perdu 06min30s dans ce hors piste.

 

Beaucoup de coureurs sont passé devant et 500mplus loin un pointeur m'annonce 41ème. Waouh! c'est dur à écouter et quand je vois l'écart visuel devant, je décide de finir les 5 bons derniers km en roue libre.

 

Conclusion :

J'ai un peu la guigne en ce moment, c'est la 3ème course consécutive que je fini en roue libre. Mais là, la différence est que je n'ai pas de pépin physique et c'est un ENORME soulagement et qui atténue fortement la déception du jour.

 

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 19:23

 

Date: 04 novembre 2011

Lieu: Saint Etienne - Lyon

Temps: 6°c et petite pluie

Parcours: 50% route et 50% chemin 

  saintelyon.jpg

 Objectif: 

J'ai très peu d'expérience sur ce style d'effort, et au vu des résultats précédents, si je fais moins de 06h cela sera bien et pourquoi pas mieux encore.

  

  

Avant la course:

Départ de Clermont Ferrand, avec Deroches Denis et Neto Victor. On a tous les 3 le potentiel sur un bon jour de faire moins de 6h. Direction Lyon pour ensuite prendre le premier bus direction le Parc Expo de Saint Etienne. Le Bus n'arrivera finalement jamais au parc expo car la pauvre chauffeuse ne connait pas la route .... on finira à pied .

Retrait des dossards rapides, pasta party vraiment light.

Proche de la première ligne de départ.

     

La course :

 

On est plus de 4600 au départ à minuit et je part à une alure de 14km/h. Très vite la tête de course s'étire loin de moi, ainsi que plus d'une bonne centaine de participants. Mes 2 compères sont parti plus vite que moi. Moi je prefère gérer jusqu'au 37ème km et ensuite lacher les chevaux sur le final de 31km qui correspond à mes qualités. 

 

Des le 5ème km on double les derniers des courses de relais qui sont partis 15 min avant nous. Ensuite c'est la galère. Je double plus de 700 personnes avant le premier ravito du 16ème km. Je suis dégouté d'évoluer sur les chemins surchargés de monde, où il est impossible de tenir son allure. Le terrain est  très gras, on veille chaque ouverture entre 2 participants pour passer. Des fois, je passe dans les champs à coté des chemins pour pouvoir doubler mais j'en ressort plein de terre et surtout je m'enfonce comme dans du sable.

 

C'est pas normal de vivre cela et je ne prends aucun plaisir. Passage du ravito proche de la 50ème place.

 

C'est toujours par moment la galère pour évoluer et je fractionne au grès du parcours et des blocages des relayeurs.

 

Vers le 34ème km, un peu moins de 3h de course au même tempo, et attendant la longue descente du 37ème pour augmenter mon allure, je me fais surprendre par la surface du terrain et je subit une torsion sur mon genou doublement opéré. Sur les 2 km qui suivent j'ai l'impression qu'une aiguille me pique à chaque foulées.

 

Après reflexion, je préfére stopper plutôt que de me détruire (j'ai connu cela 2 fois dans ma vie sur ce genou et il m'a fallu 1 an pour revenir à 100 % à chaque fois après opération).

 

Il est 3h20 du matin et donc 3h20 de course. Rappartiement au ravito du 45ème en navette. Et on me dit qu'un bus va me ramener à LYON. On attend (moi et les autres blessés) sur un sol dur et avec une température de 10°c. J'ai très froid et je patiente. Après renseignement le bus doit passer à 7h (donc 3h40 après mon arrêt de course). Je suis très patient mais je trouve cela très long. Mon genou n'enfle pas et je n'ai pas mal au repos. 

 

7h du matin, et pas de bus. Cause, il ne s'est pas arrêté car il est plein des ravitos précédent. On nous dit qu'il doit repasser à 11h (donc 4h à attendre en plus) sans certitude qu'il s'arrete, et de plus, ayant une capacité de 50 places, il ne pourra pas nous prendre tous car on est plus de 70 à attendre. J'en peu plus d'attendre dans ce froid. Et c'est pas normal pour une 58ème édition d'être traité de la sorte. J'enrage et contre avis médical je décide de repartir pour finir les 23km qui reste. Je suis le seul à le faire.

 

Donc, 07h10 du matin et je suis de nouveau sur le parcours àpres 3h50min d'arrêt. Je sers les dents, je trotine-marche doucement. C'est long 23km dans cette situation, mais bon j'arrive à Lyon avant 10h et bien content de ne pas être à attendre un éventuelle bus fantome.

 

 

 

Conclusion :

J'ai finalement parcouru 60 des 68km du parcours, il me manque 8km de descente.

 

Je suis meurtri physiquement, et surtout mentalement de cette orgnisation d'avant, pendant, après course.

  

C'est la course la plus chère que j'ai fais avec: une pasta parti de misère (une barquette de pate et une mandarine), un transfert en bus vers le départ avec une chauffeuse qui n'a pas réussi à nous amener à bon port, trop de ralayeurs à doubler qui nous bloquent les passages, et surtout un traitement très insuffisant des blessés.

 

A OUBLIER AU PLUS VITE car le fric à pris plus d'importance que beaucoup de choses.

Je suis sûr pourtant que beaucoup de bénévoles sont dévoués et font le maximum pour nous.

 

Je ne regrète pas mon arrêt car sinon j'ai la certitude que la gravité de ma blessure serait très importante.

 

NB: Au moment ou j'écris ces lignes (5 jours après la course), mon genou me laisse tranquille au repos complêt même si le lendemain de course a été vraiment dur.

 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 20:27

 

Date: 13 novembre 2011

Lieu: Chatel Guyon (puy de dome) 

Temps: temps doux

Parcours: Trail très vallonné 

  roc-du-diable-23km.jpg 

 

 Objectif: 

11h après la course de la veille, les jambes au réveil piquent un peu, mais ensuite plus rien. Donc, je suis apte pour faire la course dans de bonnes conditions.

 

Mais c'est une course de préparation pour moi, qui est prévu en remplacement d'une sortie longue à la base. Mais suivant les sensations, après 4 km de course, je m'adapterai pour peut être courir plus vite.

 

Mais j'ai prévu de faire une grosse semaine de volume à la suite, donc il ne faut pas faire n'importe quoi, je le sais, mais j'ai envie de me faire plaisir...

  

Avant la course:

Petit échauffement, et je m'aperçois que des pointures local vont faire cette course en étant tout frais.

     

La course :

Le départ est donné, et moi je me mets tout de suite en retrait pour faire en sous régime les 4 premiers km.

 

Du coup la première grosse difficulté passe très bien et je ne laisse pas de jus dans la côte. La descente qui suis est assez épique car c'est tellement verticale que l'on surf sur le terrain comme si on était sur la neige.

 

Les 4 km sont passé, et tout les indicateurs sont au vert.  Donc, je prends mon rythme compétitif que je veux assurer jusqu'au 17 ème km et ensuite tout lacher dans le final pour les 6 derniers km. Enfin ça c'est la théorie, reste a mettre en pratique. Je suis un peu pris par le jeu de rattraper tous les coureurs qui ont couru la veille sauf un qui est hors de ma porté.

 

Bref, je suis vers la 50ème place, et je double par petite vague. Par moment, je me fais chambrer très gentillement par ceux qui me connaisse. On ne peut vivre cela que sur les courses nature.

 

A mon grand étonnement, je ne souffre pas en montée. J'assure sur les petits passages très techniques, je marche comme tout le monde dans les très rudes pourcentage, je relance dès que je peux.

 

Après 10 km de remonté, je suis vers la 20ème place, il reste reste 9km et avec les sensations qui sont au top, je suis très confiant sur ma stratégie.

 

Mais à force de lever la tête pour chercher les rubalises, quand je n'ai plus personne à suivre, je ne regarde plus trop par terre. Un manque de lucidité, et hop, je me tords la cheville gauche (je ne sais pas sur quoi) et c'est l'entorse. Je sens qu'elle est bénigne, mais elle est là, pour l'instant c'est chaud, mais 9km plus loin je serai dans quel état ?

 

Là pour moi, je me dis, cela ne sert à rien de prendre des risques. Le plus important est de ne pas aggraver l'état de ma cheville dans ce qui reste à faire car c'est assez technique malheureusement, et cela sollicitera les articulations.

 

Comme l'an dernier, sur la même course, je me blesse légèrement. Mais je suis assez positif sur le coup, car je me dis que cela va me préserver pour la semaine à venir sans être trop fatigué.

 

J'accepte sur le moment, et tout ceux que j'ai doublé maintenant me doublent. J'échange en plaisantant avec ceux que je connais en leur disant que je les attendais.

 

Mais je suis obligé de beaucoup marcher pour assurer que la gène ne se transforme pas en douleur. Et au fil des km, euh non, au fil des mètres qui avancent très lentement cela me fait beaucoup moins rire.

 

C'est interminable, je ne cours pratiquement plus, car je ne veux pas aggraver la situation. Je suis obsèdé par cela. Sur les parties techniques, j'assure comme un escargot.

 

Je m'écarte très souvent pour laisser passer le flot de coureur.

 

C'est long, mais c'est long.

 

Je ne pense qu'a préserver ma cheville, une concentration de folie.

 

A 1,5km de l'arrivée, se présente une descente très techniques. Je m'assois au sommet et laisse passer encore et encore pour ne pas gêner. Certain on des mots sympas pour moi.

 

Enfin je m'engage et tout se passe bien. Plus de 120 coureurs m'ont doublé dans cette histoire.

 

Je rallie enfin l'arrivée. Une fois franchi la ligne, je m'allonge sur le dos soulagé d'en avoir fini en ayant pas aggravé mon articulation. J'ai rapidement été pris en charge par des coureurs et par les secours, qui dans un premier temps ont cru que j'avais un malaise, mais je dis que tout été ok sauf mon petit bobo. De la glace tout de suite à la cheville et voilà, une histoire qui n'est pas grave en relativisant.

 

Et à la vue des finisseurs, je ne suis pas le seul avec une poche de glace.

 

Conclusion :

Je ne suis pas déçu, et même très satisfait de ce week end, car j'ai la confirmation d'avoir du gaz à revendre.

 

Et je dirai même que l'adrénaline que je n'ai pas laché en fin de course va être précieuse pour la semaine à venir. Finalement, et l'avenir me le dira, c'est un mal pour un bien peut être.

 

Coté cheville, avec un bon strap et des footing sans rythme cela devrai le faire.

 

Sinon c'est un vrai trail qui porte bien son nom...

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 10:22

 

Date: 12 novembre 2011

Lieu: Chatel Guyon (puy de dome) 

Temps: temps doux

Parcours: Trail nocturne, très vallonné, principalement en chemin sinueuxnuit-du-dialbe.jpg

 

 Objectif: 

Cette course est parfaite pour moi en vu de la saintelyon car je vais me ré habituer à courir de nuit.

 

D'autre part, je réalise le challenge qui consiste à réaliser 2 courses sur le même week end et cela me permettra de savoir où j'en suis physiquement.

 

Dans ces conditions, j'envisage de ne jamais me mettre dans le rouge jusqu'au 11ème km et de finir à fond dans la descente finale.

 

D'autre part, 2/3 des 220 participants ne font que cette course sur le week end, et je ne veux pas me griller en forçant l'allure pour suivre des gars.

  

2 favoris sortent largement du lot. Diemunsch Etienne (récent champion du monde duathlon et international français de cross) et Meudec Yoan (récent vainqueur du marathon des templiers). C'est du lourd...

  

  

Avant la course:

J'ai plaisir à retrouver des purs coureurs de trail dont David Ouvrard et Frédérick Bulidon qui comme moi vont doubler ce week enk.

     

La course :

 

Le départ est donné, et comme prévu sur la première monté, après 100m de course, Etienne D et Yoan M montent côte à côte suivi de 2 coureurs qui s'accrochent.

 

Moi derrière, je suis le duel de loin, ....de plus en plus loin. Cela ne rigole pas d'entrée.

je monte à mon rythme sans forcer l'allure comme prévu.

 

Je suis rejoint par 2 coureurs qui font, je trouve, beaucoup d'effort (à écouter leur souffle). Puis ils me distancent, avant d'arriver au 4ème km.

 

Maintenant le gros morceau est là, une longue montée dans les bois sur des chemins très étroits sur 4 bons km. Je monte doucement au début (histoire de ne pas s'asphyxier les muscles) et petit à petit je reviens sur le coureur devant moi. Son allure me va bien et c'est une aide précieuse en pleine nuit de suivre un coureur qui "ouvre" la route avec sa loupiote et de prendre les même appuis que lui pour éviter racine, pierre, branche, trous etc... Il dérape plusieur fois et moi du coup je m'adapte.  

 

Finalement il avance très correctement, si bien, que l'on rejoint et double un coureur qui s'accroche à nous maintenant.

 

Mais sur les petits passages technique, il en faut de peu qu'il tombe, et il perd un peu confiance et baisse légèrement le rythme. De jour, je n'aurai pas hésité à le doubler, mais là j'ai pas envie d'être devant et forcer l'allure car je trouve que c'est risqué à cet endroit.  

 

Donc en fin de montée, c'est tout un groupe qui recolle. Et au final de la côte, sur le dernier pourcentage difficile, où il est possible de doubler, tous le monde me passe devant en forçant.

 

Je suis vers la 10ème places au 10ème km. Il reste 1km de petite montée avant d'attaquer la descente finale.

 

Vu que je veux descendre à fond, je serai énormément gêné si on me bouche le passage dans ces chemins étroits. Ni une ni deux, J'accélère pour reprendre 1 à 1 les coureurs devant et pour espérer prendre la descente en tête de ce groupe.

 

J'arrive à mon objectif, et j'attaque la descente à fond avec personne devant. C'est assez roulant au début, puis cela devient de plus en plus étroit avec un terrain très souple, voir très vaseux par moment. On enfonce bien les pieds jusqu'au cheville a des endroits. Mais je me régale, je prends plaisir.

 

Je suis à fond, en pleine confiance, ma lumière est sécurisante. J'évite 2 fois de finir dans les broussailles car j'aperçois au dernier moment des virages en épingles.

 

Bref 2 bons km effectué sur un rythme fous. Et surprise, je visualise 2 loupiotes au loin à 3 km de l'arrivée.

 

L'objectif est d'essayer de les rejoindre. C'est chaud, je dévale les 2km suivant hyper stimulé.

 

A 1 km de l'arrivée, je suis à 50m d'un des 2 coureurs.

 

Je le double 500m plus loin.

 

Il reste 500m de course et je suis à 20m du suivant.

 

2 virages en épingle me permette de le rejoindre.

 

Ils reste 230m exactement, et le sprint est lancé. J'ai perdu du terrain car mon adversaire à profité de la sortie du virage en épingle, qu'il a passé en tête, pour lancer le sprint.

 

Je n'ai pas le choix et je me lance dans un sprint endiablé. Je ne sais pas pour qu'elle place je me bas. J'estime que c'est la 3 ou 4ème. Qu'importe, c'est un duel. Et mon dieu, il avait des réserves le bougre.

 

A 150m, j'ai un gros metre de retard. Mais je suis dans une dynamique positive depuis 5km et je grignote cm par cm.

 

A 100m, j'ai bien 40cm d'écart. Mais cela commence à être dur pour moi et pour lui aussi j'imagine (enfin j'espère).

 

Je me concentre sur ma gestuelle en étant le plus relaché possible, et montant les génoux le plus haut possible pour faire une grande foulée.

 

A 20m on est au courde à coude.

 

A 10m j'ai la sensation de le passer.

 

Je franchi la ligne avec une largeur d'épaule devant.

 

Waouh, c'était incroyable. On s'est donné jusqu'au bout. J'ai souvenir d'avoir perdu un spint de même longueur au mois de juillet pour une victoire, et là je suis victorieux pour je ne sais quelle place.

 

J'écoute attentivement le spiqueur, pendant que je reprends mon souffle, qui annonce mon nom associé à la ... 3ème place. C'est la cerise sur le gâteau.  

 

Conclusion :

Etre associé sur un podium avec 2 coureurs dont je suis à des années lumières de leur niveau, ne m'arrivera peut être plus. Mais c'est un petit bonus bien sympathique.

 

podium-roc-du-diable.jpg

 

Superbe parcours nocturne, superbes organisations, tous les coureurs ont pris plaisirs aujourd'hui.

 

Après un petit footing de décrassage, je me sens vraiment bien pour faire la compétition du lendemain enfin j'espère.

 

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