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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 01:08

10 km de clermont

Date:
 
04 juin 2010
Lieu:
Clermont Ferrand (63, puy de dôme)
Temps: Chaud et lourd


Mon objectif initial:

Ah le 10 km de Clermont, mon pèlerinage annuel.

 

Aujourd'hui je fais pour la première fois la course dans le groupe élite en étant loin du niveau des meilleurs qui le font en moins de 30min mais au moins j'aurai quelques lièvres de mon niveau.

 

J'ai beaucoup d'espérance d'améliorer ma marque de 35min04s du mois de mars de cette année réalisée lors de ma préparation marathon qui avait été réalisée tout en  gérant l'allure sans me mette une seule fois dans le rouge. Et pourquoi pas faire proche de 34min.

 

J'ai confiance en mes possibilités malgré quelques handicaps:

En effet, j'ai travaillé du matin en me levant très tôt et je n'ai pas réussi à faire la sieste pour être frais à 20h15 pour la course (trop d'excitation).

Je n'ai pas réussi à faire une préparation spécifique 10km comme je le souhaitais suite à un pépin physique et à la récupération marathon.

C'est une course après 5 semaines d'un marathon et je ne sais pas si mon corps à entièrement récupéré.

Mais malgré tout j'y crois car j'ai fais une avant dernière semaine d'entrainement rassurante.



Quelques minutes avant la course:

A l'échauffement je vois du beau monde dont le champion du monde de trail (lorblanchet thomas) et une élite française (James Theuri) recordman de l'épreuve en 28min18s.


Première des 3 boucles

Je me place au départ et c'est parti pour 3 boucles.

 

Je pars dès le début à une allure de 03min24s/km (donc 34min pour 10km). C'est mon allure cible que je veux tenter de suivre jusqu'à l'arrivée. Je passe le premier km pile poil en 03min24s. C'est parfait.

 

Je suis bien mais je remarque qu'il fait chaud très chaud. Le deuxième km passe aussi en 03min24s.

 

Ensuite la côte du 3ème km me fait perdre quelques 5 à 6 secondes et je relance sur le plat mais je ne reprends que 2 à3 s. Fin de la première boucle.


2ème des 3 boucles
J'ai horriblement chaud et je commence à me sentir sans jus alors que je ne suis pas dans le rouge. Sensation bizarre d'un jour sans peut être. Mais je double des gars qui sont plus mal que moi et personne me double.

 

A la fin du 4ème km j'ai encore perdu quelques secondes par rapport à l'objectif et là je comprends tout de suite que je ne pourrais pas l'atteindre. J'ai chaud, une canicule s'abat sur moi, et toujours pas de jus.

 


3ème des 3 boucles

 

J'attaque la troisième boucle avec l'objectif de ne pas craquer complètement et de toute manière personne me double et je rattrape celui qui est devant moi qui craque encore plus que moi.

 

La chaleur me plombe vraiment, je ne regarde plus ma montre car moins de  35min …c'est mort et il me reste 2 km à courir. A l'attaque du dernier km, je double le concurrent sur la côte, que je suivais depuis 2 km.

 

Mais à l'entame de la dernière ligne droite, il me repasse en sprint à 200m de l'arrivée, je suis tellement abattu de ne pas avoir atteint mes objectifs que je le laisse faire sans réagir. Je passe la ligne en 35min35s.


 

Conclusion 

Je relativise car ce n'est pas catastrophique quand même, alors que beaucoup de connaissances à moi ont tous perdu 1 bonne minute par rapport à l'an dernier voir plus. Pour moi c'est 30s de plus. Le point commun est la chaleur étouffante lors des conversations.

 

C'est le terme de ma deuxième année de course à pied, j'ai tout l'avenir devant moi.

 

Le positif est que je ne suis pas loin de revenir à mon meilleur niveau après la récupération post marathon qui finalement m'a aussi joué des tours je pense.

 

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 20:53

2010 Marathon de CLERMONT FERRAND

Date:
 02 mai 2010

Lieu: Clermont Ferrand (63, puy de dôme)
Temps: 12°c, très nuageux, faible vent mais de face en fin de parcours. (Conditions presque idéales)
Parcours:  Une grande boucle avec 2 principales difficultés (un long faux plat montant sur les 8 premiers km et du 33ème au 39ème sur succession de montée par palier).

 marathon-profil.JPG

 

 

 Ma Préparation:
J'ai suivi une préparation sur 10 semaines avec 2 courses de préparation, que j'ai couru avec le frein à main. Mon seul objectif était d'aligner 10 semaines constructives pour aborder mon premier marathon dans de bonnes dispositions (voir mon blog pour plus de détails).

 

Je n'ai pas suivi un plan spécialement mais je me suis inspiré de plusieurs plans. J'ai fais ma petite sauce en respectant l'esprit et en tenant compte du fait que je fais des horaires de travail qui m'entraînent une pré-fatigue (poste en 3x8) donc j'ai très vite compris que faire des séances longues en y incorporant une allure marathon était de trop pour moi. J'ai aussi allégé tous les week end pour ne pas trop empiéter ma vie familiale.

 

 

Mon objectif initial:

Réaliser environ 02h45 est mon objectif. Je me base par rapport aux 10km que j'ai fais il y a presque 1 an et sachant que j'ai progressé depuis, je suis très optimiste sur mes calculs de temps. Pas d'expérience de semi ni de marathon mais 2 long trail de 60km  et un 50km sur route vallonnée. Donc je ne suis pas dans la totale inconnu sur certain paramètres de course.

 

Quelques minutes avant la course:

 Je sens dès mon réveil que je suis en forme. J'ai super bien dormi.

Petit échauffement de 3km très cool puis une question me taraude l'esprit. Est ce que je prends de l'eau avec moi ?

 

En effet, les ravitaillements sont par rapport à mon allure tout les 20 min avec principalement que des gobelets plastiques sans petites bouteilles d'eau sauf à 2 endroits (je me suis renseigné avant la course). Je regarde autour de moi, mais environ que 1/4 des participants prennent de l'eau sur eux. Je fais plusieurs aller retour à ma voiture et je décide finalement de m'alourdir d'un kg. C'est un handicap en début de course mais peut être un avantage au final me dis je. Je me rends bien compte que suis vraiment un bleu pour mon premier marathon.

 

Ma course:

Je me place sur la ligne de départ et les fauves sont lachés.

depart-marathon.jpg

 

 

 

 Copyright WebSport.tv

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Départ au 8ème km:

2 pointures partent comme des fous (James Theuri qui a fait 02h10min au marathon de paris 2009 et Hafnaoui Nordine le tenant du titre en 02h25min).

Derrière un groupe de 8 unités se forme dont je prends la queue.

 

Je passe le premier km en 03min55s

Je suis toujours le groupe dont certain commence déjà à ne plus vouloir ...suivre. Je passe le deuxième km toujours dans la même allure de 03min55s/km et je commence à boire un peu (au fait les 2 premiers je ne les vois plus).

 

Moi mon allure cible de début de marathon est env 03min51s/km. J'ai déjà 8 secondes de retard. Ni une ni deux je prends l'énorme risque de partir seul à l'allure que mon corps s'est préparé à l'entrainement. Donc je prends la tête du groupe et petit à petit un écart se creuse. Cela ne me ressemble pas de prendre des risques en début de course mais bon j'ai confiance en moi.

 

On est sur une rampe montante et il reste encore 5 km de montée. Arrivé en haut, je sens que le petit groupe qui me suis n'est pas loin.

 

Du 8ème au semi:

Dès le début des 5km de descente qui suivent, je garde le même rythme et je ne vais pas plus vite. Hors tout le groupe derrière moi me recolle en fin de descente à 10 mètres derrière environ. Certain vont payer chers leur accélération un peu plus loin.

Maintenant, on est au 13ème km et se profile des belles lignes droites. J'ai sauté les 2 premiers ravitaillements car je l'ai sur moi, et j'ai bu bien plus que ceux qui attente chaque ravitaillement pour le faire. C'est tout bon pour moi.

 

Les sensations sont très bonne. Pourvu que cela dure. Cela fait 10km que je fais seul. Je m'en lasse pas car je ne suis pas vraiment seul. En effet, J'ai bloqué volontairement ma montre GPS sur la vue Partener Virtuel que j'ai programmé à mon allure de début de marathon.

garmin-bis.JPG 

Par exemple sur la photo ci jointe, j'ai une seconde d'avance sur l'allure cible de mon partenaire.

  

Je cours donc contre ma montre (que je maîtrise de plus en plus pour gérer les erreurs potentiels du GPS, mais je ferai un article complet sur mon blog), c'est ludique et pas de prise de tête dans les calculs au fil des km. Depuis le début du marathon je regarde ma montre toutes les 20s pour être dans un tempo linéaire.

 

Sinon, une moto me devance pour signaler ma présence au bénévoles qui bloquent la circulation. De temps en temps le pilote vient à ma hauteur, discute un peu avec moi, c'est sympa.

 

Un petit passage dans un chemin avec un peu d'eau au km 19.

 

marathon.JPG

 

Je passe le semi en un peu moins de 01h22min c'est la seule fois de la course que j'ai regardé le chrono de ma montre car je préfère revenir sur le partener virtuel pour gérer ma course.

 

Je me sens très bien physiquement, légèrement marqué par l'effort mais c'est très supportable. Au grès d'un virage à angle droit, j'ai vu que derrière moi cela s'est bien décanté mais 1 gars n'est pas très loin à une centaine de mètre.

 

 

Du semi au 33ème km:

J'attaque la longue ligne droite de plus de 3km que j'ai redouté pour le possible vent, et là rien. OUF. Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, un VTT arrive à ma hauteur et me dit que je suis 2ème de la course. Je suis très surpris mais j'apprendrais ensuite que Theuri a fait une course de récupération et aussi de lièvre de luxe en réalisant le semi en 1h09min et a ensuite arrêté sa journée de récup....sans commentaire. 

 

Moi je cours d'abord pour faire un temps de 02h45min, mais si je suis bien classé voir sur le podium je prends aussi. Mais mon principal souci est de maintenir l'allure. Jusqu'au 30ème km cela se passe bien.

 

Mais des petits signes me font dire que la suite ne va pas être facile. En effet sur chaque petit passage par dessus un pont, je sens les jambes se durcir un peu. A partir de ce moment là un VTT vient à ma hauteur et m'escorte en me tenant compagnie. C'est plutôt sympa, et il seront 4 à 5 VTT au fil des km à jongler entre moi et mes poursuivants. Cela donne un peu d'animation pour affronter le final.

 

Du 33ème au 40ème km:

On attaque par les longues petits cotes du final dans Gerzat d'abord, et là il m'est impossible de maintenir l'allure de course. Je m'en doutais que j'allais pas être à la fête.

 

Les cuisses commencent à durcir et je réduis l'allure de 10s par km environ.

 

Je l'avais prévu dans mon plan de course donc je ne panique pas. Une fois cette première difficulté passé, je me dis que ce n'est que l'entrée mais que le plat principal va bientôt arriver.

 

Km 35 encore un long faux plat montant pour passer sur un pont, les cuisses deviennent de plus en plus dur dans la montée. Mais j'arrive à reprendre un bon rythme sur la petite portion plate avant la dernière difficulté.

 

Dernière difficulté de la course du km 37 à 39 une longue montée sinueuse dans Cebazat. A ce moment là du marathon, mon rythme en côte s'effondre (monter les côtes rapidement c'est mon point faible). Je ralenti fortement, je perds 20-25s par km.

 

Pour couronner le tout, je vois fréquement un gars en VTT, qui me devance, se retourner derrière. J'ai très vite compris qu'un gars revient sur moi. Et à 500 mètres du sommet il me double (peu après le km39) Il a des cuisses énormes et après la course j'apprends que c'est un cycliste reconverti.

 

Je m'étais préparé à ce scénario sur cette montée donc je ne panique pas, et je tente avec réussite de limiter la casse et de le suivre à distance, je deviens donc 3ème de la course. En fin de côte, je jete un coup d'oeil derrière pour faire un état des lieux et là, surprise énorme un gars est derrière à 10 mètres donc à 2 secondes de moi.

 

Cela va être chaud pour le podium on est 3 pour 2 places en 30s secondes d'écart.

 

J'image le gars derrière moi qui revient de très très loin (de 2-3 min de moi puis maintenant à 2s) avoir un sentiment légitime qu'il va me croquer et que cela doit le booster à 2km de l'arrivée. Les pronostics des suiveurs VTT ne sont pas en ma faveur j'imagine.

 

Mais je me dis qu'il va falloir qu'il soit très fort, car après mon point faible en montée arrive mon point fort, la descente suivi d'un plat, et l'expérience du trail m'a toujours prouvé que je pouvais enchainer une descente très rapide tout en étant dans le dur en début de descente car je récupère très rapidement. J'ai extrèmement confiance en moi à ce moment de là course. 

 

Je m'accroche à cette idée que je suis meilleur que mon suiveur pour le final, sans certitudes à 100%. Et ce qui me réconforte c'est que je rattrappe le gars devant moi. De 100 mètres d'avance je reviens à 40 mètres de lui à l'entame du dernier km plat.

 

C'est chaud pour tous les trois car on se tiens en 15s maintenant (c'est surtout celui devant moi qui a cédé du terrain). 

 

Tout est possible. Là c'est le fameux mental qui fait avancer les jambes. Le suspense est à son paroxysme. Les nombreux VTT doivent se régaler de ce final.

 

Le deuxième de la course ré accélère, moi à 10s derrière j'accélère aussi mais pas plus vite que lui pour l'instant. Derrière moi, ça accélère aussi. Plus que 600m de course, un VTT que je connais m'indique que le gars  derrière commence à coincer, je le comprends car moi aussi je commence à avoir du mal à maintenir l'allure mais je serre les dents. Devant moi, il coince aussi un peu.

 

Plus que 200m. Cette fois le 4ème décroche légèrement, moi je n'ai pas les ressources d'aller plus vite que le 2ème et je maintien l'allure.

 

Les positions sont confirmées au passage de la ligne, je n'ai même pas eu le temps de savourer la dernière ligne droite car j'avais l'esprit très concentré. Si tôt passé la ligne, le 2ème s'écroule par terre et moi je reste debout mais me courbe sur mes cuisses marqué par ce final digne d'un 10km. Le 4 ème, déçu de sa place, me confit qu'il avait fait 4ème l'an dernier mais qu'il a battu son record aujourd'hui ce qui le console.

 

Je termine donc en 02h46min08s.

 


Conclusion:
Une préparation marathon est une vrai aventure, une petite tranche de vie sportive. J'ai eu la chance d'être en bonne forme tout au long de cette aventure. Avec le recul, je pense que j'aurai peut être dû rajouter des séances de vitesse en cote.

 

Concernant la course, je pense ne pas avoir commis d'erreur pour mon premier marathon. J'ai bien fait de prendre de l'eau avec moi. J'ai bu environ 1,5L sur la course + 5 gels qui m'ont fait un bien fou (merci à une connaissance de travail qui m'a donné le 5ème gels sur la fin du parcours).

 

Concernant le parcours, c'est sympa de traverser les centres villes mais c'est beaucoup moins sympa de faire des cotes pour y accéder. Je n'ai pas eu de pb de repérage du parcours et je me suis senti en sécurité tout le long.

 

Concernant l'organisation, je remercie la SNCF (pour une fois) d'avoir pris les frais d'organisation à sa charge pour permettre au secours populaire de partir avec les bénéfices de l'organisation pour envoyer des enfants en vacances.

 

Concernant mon résultat je suis dans mon objectif et j'en suis très heureux.

 

Concernant le classement, je suis content d'être sur la boite, mais je relativise car au marathon de Paris j'aurai fini 250ème.

 

Mon coup chapeaux ira au 2 non voyants  qui ont fait la course jusqu'au bout et ils m'ont donnés une belle leçon de courage.

 

 

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12 avril 2010 1 12 /04 /avril /2010 18:39

2010 Semi de Riom

Date:
 11 avril 2010

Lieu: Riom (63, puy de dôme)
Temps: 07°c
Parcours:  3 boucle de 7km sur trottoir, route, piste d'athlétisme à la fin de chaque boucle. Des faux plats et petite côte.


Mon objectif initial:
Mon objectif est de faire de cette course un entraînement de qualité à 3 semaines du marathon. Donc objectif est de faire 10 km allure marathon et d'accélérer au plaisir des sensations sans taper dans le lactique.

 

Quelques minutes avant la course:

Je retire mon dossard et je rencontre Laurent BARA qui me dit qu'il vise 01h17min (il fera 01h17min01s, BRAVO) et moi je lui dit que je vise 01h19min en partant allure Marathon et qu'ensuite j'essaierai de le rattraper...

Ma course:
Pour une fois je me place sur la large ligne de départ.

PAN!

Je me fais doubler de toute part au démarrage, je me retrouve vers la 25 places au bout d'un km. Moi pour les premiers 10km je regarde mon GPS pour être pile poil à une allure de début Marathon, car j'ai programmé ma montre pour qu'elle bip toutes les 3min50s et le jeu est d'être à chaque panneau kilométrique au bip. Je suis surpris d'être finalement très régulier à chaque panneau plus ou moins 2 secondes. C'est plaisant.

C'est le premier ravito vers le 5ème km et j'essaye de prendre au vol un gobelet d'eau et c'est pas facile. En effet, il reste pas grand chose à boire quand on a porté le gobelet à la bouche. Autant sur un semi ce n'est pas handicapant mais sur un marathon c'est très insuffisant pour moi.

Fin de la première boucle est j'apprécie vraiment ce petit tour de piste d'athlé, c'est original.

Toujours dans mon allure marathon, un spectateur m'annonce 19ème.

Un peu plus loin, je rejoints un duo dont un petit kakou "l'express", un petit échange sympathique s'en suivra.

Je passe enfin le 10ème KM avec vraiment de superbes sensations. C'est la première fois que je test l'allure marathon sur 10km de rang et aucune séquelle. A la fois c'est normal car ce n'est que 1/4 du marathon, mais j'appréhendai quand même un peu de savoir.

Maintenant, fini de me brider et je lâche un peu les chevaux pour me faire plaisir à remonter les concurrents devant moi sans non plus me mettre dans le rouge à aucun moment jusqu'à l'arrivée. Et c'est ce que je fais jusqu'au bout. Je passe la ligne d'arrivée en moins de 01h19min comme prévu dans mes calculs et 9ème je crois.

 


Conclusion:
C'est mon premier semi, donc je ne me connais pas encore assez, mais c'est un réel plaisir d'être en phase avec sa préparation et son objectif de départ. Je sentais que j'étais bien pendant la course, et je croise fortement les doigts pour être dans les mêmes dispositions pour mon premier marathon.



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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 23:19

10 km la ronde des aulnes
rondes-des-aulnes-copie-1.jpg
Date:
 21 mars 2010
Lieu: Aulnat (63, puy de dôme)
Temps: 13°c
Parcours: 2 boucles de 5km en circuit urbain plat
5-picture.gif

Ma préparation:
Cette course s'inscrit dans le plan de préparation de mon 1er marathon au terme de la 4ème semaine d'entrainement. Donc pas de préparation spécifique 10km.


Mon objectif initial:
Mon plan marathon m'indique de faire un 10km cool en 35min. En effet, le fait de ne pas le faire à fond me permet de faire une séance VMA 2 jour après inclus dans mon plan marathon ainsi qu'une semaine chargée.
Jusqu'au jour de la course j'hésite vraiment, car j'ai envie de vouloir faire un temps en conformité de mes séances VMA qui doit être proche de 34min mais la raison me dit de suivre le plan marathon. Donc, je choisi l'option raison sachant que j'aurai d'autres occasions de me préparer spécifiquement pour un 10km alors qu'un marathon j'en ferai peut être qu'un ou deux dans ma vie. Et de toutes manières, 35min serai mon record car mon dernier 10km remonte à 10 mois et depuis j'ai énormément progressé dans tous les domaines.

Quelques minutes avant la course:
Échauffement avant la course tranquille et je remarque que des très gros poissons pilotes sont au départ (Patrice Suc "8ème de la finale des championnat de france élite de cross au début du mois", Hafnaoui Nordine "double vainqueur du marathon de clermont en 02h25min", Bizet Ivan"12ème du dernier championnat de france de montagne"). Des bons lièvres que je vais talonnée sur....20 mètres au départ.

Le premier Km
Incroyable le nombre de personnes qui partent trop vite à mon sens.
DSC04509.JPG
Au bout de 100m je discute avec Laurent BARA quelques instant sur mon plan marathon, je regarde ma montre GPS et je constate que je suis 5s trop rapide au bout de 500m par rapport à l'allure de 03min30s par km pour un temps final de 35min cible, donc je le laisse partir devant, je me freine et du coup une dizaine de coureurs de doublent. Pointage du 1km en 3min32s, c'est parfait, je suis vers la 15ème-20ème  place.

Jusqu'au 5 km
Début du 2ème km et c'est déjà le point de rupture d'allure pour 3 gars devant moi. Je maintien l'allure et je regarde fréquemment ma montre (toutes les 20s) pour freiner mes ardeurs. En fin de ce km, j'ai déjà redoublé une bonne majorité de ceux qui m'ont doublés peu après le départ. Ensuite je rejoint un petit groupe de 3 unités devant moi, mené par laurent Bara, que je double sans modifier spécialement mon allure. Maintenant les coureurs devant moi sont espacés et je n'ai la vision que d'un seul au grès des virages du parcours. Je rattrape et double en savourant que je suis tout bon dans mon plan d'entraînement. Je suis dans le 4ème KM, je suis encouragé par Jeremis Talvas qui me dit "moins de 35min", lui prépare le 5km qui va se courir après, c'est sympa. Passage sur la ligne des 5 km très très proche de mon allure cible.

Jusqu'au 10 km
Maintenant je n'ai la vision que d'un seul coureur au loin. Je croise, Patrice Suc à l'arrêt, Bizarre.
Moi je joue avec ma montre GPS, un coup en avance, un coup en retard sur l'allure cible de quelques secondes à chaque fois. Du coup je ne vois pas le temps passé. Cela fait une petite répétition pour le Marathon ou il faudra géré de la même manière ma vitesse. 
Je suis sur le dernier km et je suis revenu à 20m du concurrent que je j'avais en point de mire depuis la mi course. Dernière ligne droite, toujours dans l'allure cible mais ma montre indique 9.9km alors qu'il reste 200m à faire et du coup moi qui me voyais en avance sur ma montre GPS et ben je suis en retard de 10s sur l'allure cible réelle. Bref,  j'accélère et j'arrive à 1m du concurrent devant moi.
DSC04516.JPG
Je ne serai pas en moins de 35min mais je fini en 35min04s à la 6ème place.

Conclusion
J'ai battu mon record en gérant la course dans la régularité du 1km au dernier sans puiser en moi.
Je suis très content d'être plus qu'en forme. Je suis dans le vrai pour l'instant dans mon plan marathon.
Une montre GPS tolère 1% d'erreur ce qui corresponds sur un 10km à 100m et cela c'est vérifié aujourd'hui. 
Un jour très très bon pour la confiance, même si je cours avant tout pour le plaisir et j'en prends chaque jour.



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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 14:36
2010 Trail Nocturne de Plauzat

Date:
 13 fevrier 2010

Lieu: Plauzat (63, puy de dôme)
Temps: -2°c, 90% chemin enneigé.
Parcours:  Là, c'est la totale inconnu pour moi. Car je connais la distance que je vais faire "24km", mais le profil de la course, je n'en ai aucune idée. J'apprends juste avant le départ que l'on va faire une partie du parcours 2 fois.

Mon objectif initial:
C'est ma première course nocturne. En plus le temps ne nous a pas gâté, car il fait -2°c et il a beaucoup neigé les jours avant la course. Bref, je sais que ce n'est pas un terrain de jeu qui m'avantage (comme j'en ai fais l'amère expérience lors de mon premier trail hivernal il y a peu de temps), mais j'ai envie de courir la nuit et qu'importe les conditions après tout. Je suis là pour me faire plaisir avec ma soif d'expériences nouvelles. Pas d'objectif précis sur cette course sachant que par rapport à d'habitude je me sens moins préparé suite avec mes vacances récentes.

Quelques minutes avant la course:
Et dire que je vais me passer de voir en direct un match de rugby de l'équipe de France, moi qui n'en loupe pas un.
Là, je constate que je suis vraiment accroc au plaisir de me dépenser physiquement et de découverte.
Retrait du dossard sous un air d'accordéon. C'est très sympathique, et du coup je reste dans cette ambiance jusqu'à 15 min du départ où je pars faire un court échauffement.

Ma course:
Deuxième rang sur la ligne de départ et c'est partie. Il faut dire que la course du 14 km est commune avec celle du 24 km sur les 12 premiers km.  Je laisse les fougueux que je pense du 14km me doubler et moi je prends un rythme assez cool. Je constate que Denis DEROCHES (dont j'ai fais connaissance sur la 6000D), qui fait le 24km,  prends les premiers virages en tête du peloton. Je me dis qu'il doit être motivé de ré éditer son podium de l'an dernier avec une adversité qui est plus forte cette année.

Petit à petit, j'accélère un peu en étant content de ne pas être parti trop vite. On monte en légère montée pendant 3 bon km et aussi bizarre que cela peut paraître pour moi, je n'ai pas l'impression que courir la nuit soit un handicap. Au contraire, j'y vois même très bien avec ma loupiote, et le balisage du parcours et tellement bien fait qu'il est à mon sens impossible de se perdre.

Autre point qui me ravit, les chemins sont enneigés certes, mais il y a une trace damé sur pratiquement tout le parcours. C'est ton bon pour le plaisir de courir (merci à l'organisation qui a beaucoup travaillé pour nous offrir ce terrain de jeu). Et du plaisir j'en prends vraiment. Et pour couronné le tout, je suis régulièrement encouragé par les randonneurs nocturne que l'on croise et qui sont partis 1 heures avant nous.

Finalement, cela monte souvent avec quelques courtes descentes. Vers le 6ème km, je double en montée Denis. Je suis très étonné de le doubler à ce moment là de la course. Il s'empresse de m'encourager, (merci Denis) et moi sur le moment je ne trouve pas les mots, pour à mon tour pour l'encourager sentant qu'il est dans le rouge.

Vers le 9ème km, un raidillon plus raide se profile et je le monte en courant sans particulièrement souffrir pendant que ceux qui m'entourent marche. Je suis le premier surpris et je me dis que les longues randonnées avec un fort dénivelé que j'ai fais il y a 2 semaines doivent y être pour quelque chose.

J'approche du ravito et j'entends "allez Victor, allez Victor". Tiens une autre connaissance qui fait le 14km. Une sacré popularité ce Victor Netto. Il s'arrête au ravito pendant que moi je continu.  Une centaine de mettre plus loin il revient sur moi, me double, et je l'encourage espérant qu'il ré édite son podium de l'an dernier (chose qu'il réalisera, bravo).

Maintenant, cela descend continuellement jusqu'a la séparation des courses du 14 et 24km qui se trouve vers le 12 km.
Je suis Victor à 20 mètres derrière sur cette descente. Il me sert de point de vue tout le long, ce qui est un énorme avantage pour moi (merci Victor).

C'est la mi course et c'est reparti pour la longue montée. Je rejoins un concurrent, mais je sens un début de raideur sur mes 2 jambes au niveau des ischios. Je ne m'inquiète pas, car c'est normal vu ma préparation. Donc, je calme mes ardeurs, car je veux finir dans un bon état pour attaquer mon plan marathon dans une semaine en ayant totalement récupérer de cette sortie. 

Je suis alors ce concurrent  jusqu'à l'arrivée sur 10km environ.


Conclusion:
Je suis très content de ma première course nocturne. Bonne sensation.
L'organisation y est pour beaucoup aussi (accueil, repas après course, balisage, trace sur le parcours, ambiance, encouragement, nombreux sourires, bénévoles enthousiastes et généreux).
Je cours principalement pour le plaisir et j'ai été gâté.
Je fini 5ème à mon grand étonnement, et le 3ème qui est un habitué des podiums régionaux arrive à moins d'une minutes devant moi. C'est plus qu'encourageant sur la fin de ma 2 ème année de course à pied.  
Enfin, le crac de la region Yoan MEUDEC fini 10 minutes devant, je n'ai qu'un mot "respect".

Je recommande cette course pour 2011.


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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 16:55

Date: 24 janvier 2010
Lieu: 
Mont dore (63, puy de dôme)
Temps: 1°c , Sec avec brouillard épais sur les hauteurs
Parcours: 30 km sur toutes les surfaces possibles (bitume, chemin sec rarement, chemin boueux, verglas, neige en poudreuse souvent, neige épaisse légèrement gelé en surface souvent aussi...malheureusement pour moi!!!)

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Mon objectif initial:
C'est mon premier trail blanc, j'y vais pour découvrir et apprendre.

Quelques minutes avant la course:
Je m'échauffe tranquillement, puis ensuite je croise, proche de la ligne de départ, 3 autres blogueurs avec qui j'échange quelques mots et dont j'ai plaisir à revoir.


Le départ:
5
4
3
2
1
0
Etant donné que le départ du 20km et du 30km est commun, cela part vite et même très vite pour les hommes de têtes sur le bitume. Moi je suis déjà à 15,5km/h sur le premier km légèrement descendant, et vers la 100ème place sur environ 850 partants.

2 km de course et arrive la première rampe. On monte d'abord sur le bitume, puis on arrive sur un chemin enneigé.
1,5 km plus loin, la rampe s'accentue et là, la trentaine de personnes devant moi marche en file indienne. Je n'ai d'autre choix que de faire de même car il aurait été très fatiguant de doubler en dehors de la trace.

Cela n'est pas un problème pour moi et cela correspond à ma stratégie de course. Je ne vieux rien dépenser comme jus dans cette rampe. La monter au train tranquille.

800 mètres environ avant le sommet, le revêtement de surface change un peu, on quitte la neige damées, pour de la neige épaisse et gelé en surface. Cela durcit la course, surtout pour moi. Car sous mon poids de 80kg, mon pied traverse malheureusement bien souvent, bien trop souvent la pellicule gelé. Mon pied s'enfonce jusqu'au tibia. Je constate que ceux qui sont plus léger que moi ont moins de difficulté et ils sont majoritaires autour de moi.

Enfin le sommet, je n'ai pas laissé trop de jus finalement. Mais l'état de surface perdure bien 1 km encore. Cela m'handicap, mais je suis positif.

Ah enfin la neige redevient damée avec quand même quelques congères en travers du chemin. Ce faux plat descendant me fais du bien et je grignote quelques places sans m'employer pour l'instant.

On retrouve le bitume pour longer le lac du guery après 7 km de course. On bifurque dans les bois et sur des plaques de verglas, on attaque une nouvelle rampe.

Peu de temps après arrive la bifurquation du parcours à choisir pour faire le  20km ou le 30km, avec un pointage à la clef. Au moment du pointage sur le parcours du 30km, je demande combien je suis et on me réponds que je suis après la 40ème place. Bon, je me dis qu'il faut finalement par trop attendre pour commence ma course.

On est toujours sur la rampe en direction du puy Loup vers le 10ème km et je commence à accélérer un peu.Je ne vois que 2 gars. Je les double en traversant les bois qui sont maintenant enneigé.

A la sortie des bois, j'ai une superbe vision devant moi. Je vois 25 à 30 concurrents juste devant moi qui s'étirent sur 400 mètres. Et là, j'ai la net sensation d'avoir eu la bonne stratégie. Je commence à en doubler 2.

Mais ce fût trop beau pour durer. Mon calvaire recommence pour un bon moment malheureusement. On est de retour sur de la neige épaisse gelée en surface. Et là injustement, je suis l'un des seuls à m'enfoncer quasiment à chaques pas. J'ai le sentiement que mes enfoncement ne se joue par à grand chose par rapport à mon poids. En effet, les autres s'enfoncent bien de temps en tempsmais moins souvent, alors que  moi avec mes 80kg... Je suis au ralenti, avec mes jambes enfoncés et je constate avec les traces au sol, que peu devant moi s'enfoncent comme moi.

Je ne peux pas doubler, et pire les poids plumes (70kg et moins) me doublent comme s'ils couraient sur le bitume, dont la première femme. Mentalement, je prends un énorme coup, ce n'est pas un terrain de jeu pour moi. Je m'accroche quand même, mais je sais que le TOP 20 est maintenant une illusion. Cette suface perdurera sur 5km.

J'arrive enfin sur le sommet du Puy loup au 12ème km et même sur le plat je n'avance pas plus vite. Même pire, de temps en temps je ressens des douleurs aux chevilles et aux genoux dans les torsions qu'entraînent le blocage de mes pieds enfoncés. Je ne prends aucun plaisir sur cette course.

Et pour en rajouter, un brouillard épais s'installe, et je ne vois pas à plus de 10 mètres sur 1 km avec mes pieds enfoncés. Quelle galère!!!

Après ce plat difficile, arrive la descente du 14ème km. La descente est mon point fort d'habitude mais sur cette neige épaisse, j'ai vite compris que je ne peux pas avancer vite. Résigné, je descends avec le spectre de la possible blessure sur ma tête car je ne suis pas serin sur mon genou doublement opéré et qui m'a tiraillé au delà de la normale.  

Il n'est plus question, que je prenne des risques, et je vais transformer mentalement cette compétition en sortie longue.

Pointage vers le 17ème km et je suis 40ème. On va attaquer la plus longue rampe de la course de 5 km en direction de Puy Gros. Je monte au train sur de la neige enfin damés et je mets un point d'honneur à ne pas marcher. Je double et cela me regonfle le moral. Mais après 3 km de rampe, la neige épaisse et de retour ainsi que le brouillard.

Vous vous doutez des 2 derniers km de montée que j'ai subis.

Bref, la descente du 22ème km arrive assez rocailleuse, la neige devient boue et dans un endroit dangereux, on s'agrippe à une corde pour ne pas tomber. Puis le bitume pour finir la descente.

26ème km, et c'est partie pour la dernière rampe de 3 km. C'est de la rocaille avec de la boue. Je monte finalement en marchant vite par moment et en courant le plus souvent. Cela me permet de doubler un peu.

Dernier km de descente dans cette rocaille boueuse, où la vigilance s'impose avant l'arrivée.

Je franchi la ligne finalement à la 30ème position.

Conclusion:
C'était mon premier trail blanc et je n'ai pris aucun plaisir sur cette course.
Je propose à l'organisation d'établir, comme à la boxe un classement par poids. Peut être que je m'en sortirai bien....

Place, probablement, à une autre première dans 3 semaines avec ma première compétion nocturne.

D'ici là, direction l'ile de La Réunion pour des vacances et j'en profiterai pour faire du repérage en vue de faire le grand raid un jour. Finalement, je ne suis pas à plaindre. N'est ce pas...






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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 23:13

Date: 30 septembre 2009
Lieu: Clermont Ferrand (63, puy de dôme)
Temps: 10°c , sec
Parcours: 10,5 km sur bitume avec multiples faux plat et des côtes variés.

Ma préparation:
10 jours de relâchement physique, agrémenté de ...fois gras, gastronomie abondante, vin, champagne....
+
optimisation déguisement en "indien" de la tête au pied....

Mon objectif initial:
Vu ma préparation, il est hors de question que je réalise cette course à fond. Elle servira à " dégraisser " le moteur. C'est une sortie au seuil que je réalise entre l'allure semi et marathon.

Quelques minutes avant la course:
Je m'échauffe et je constate qu'il y a vraiment du monde et des beaux déguisements. Je fais mes petits sprints proche d'un papillon qui attire particulièrement mon attention.
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Je me place proche de la ligne de départ derrière quelques personnes. Et pas de Cow Boy dans les environs, OUF.


Le départ:
3
2
1
0
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Cela part vite, j'évite de peu une chute suite à des personnes qui se mettent devant et avancent en ... marchant...une belle frayeur pour moi.

il y a de la densité sur les premier 500m, je suis très entouré et il faut être très vigilant.

7184463_vig.jpg


Petit à petit, j'ai de l'espace, j'apprécie enfin la course en toute sérénité.

Je suis
à mon tempo au seuil. Je constate devant moi une femme en mère Noël qui y envoie vraiment fort en fractionnant.

7184474_vig.jpg

 

 

 

Elle sera d'ailleur la première feminine de la course.

Cela fait 2 km de course en faux plats descendant, et on longe le stade de Rugby où se dispute une rencontre entre l'ASM CLEMONT contre Brive. Vu l'ambiance des 15 000 spectateurs,  je me suis douté que les brivistes n'étaient pas à la noce.
Cela m'a fait plaisir de longer ce stade où j'ai fais quelques matchs dans mon passé rugbystique.

La course s'est bien décantée, et maintenant je suis à 10 mètres d'un duo dont un déguisé en diablo. Il y a environ 30 coureurs devant encore.

7184473_vig.jpg

Il sera mon point de mire pendant les 7 premiers km.

Après 3km de course descendante, on attaque un long faux plat montant de plusieurs km.
Je regarde ma montre et je suis parfaitement à l'allure de mon seuil.
Le Diablo et moi même étant les premiers déguisés, vue par le public parfois nombreux, rencontrons un vif succès populaire.

"Oh  l'indien "par ci, 'Allez l'apache" par là...etc.. On est aussi la cible d'encouragement chaleureux.

 

C'est la mi course, faux plat descendant, je suis toujours régulier à mon allure. Mais depuis un moment et jusqu'à la fin de la course, je nage dans la chaleur. Mon déguisement est un vrai sauna, j'ai chaud...mais j'ai chaud.

 

On arrive vers la Place de JAUDE en plein centre ville, avec l'illumination de la grande roue qui m'en met plein les yeux, accompagné par la liesse des spectateurs. Waouh, c'est super sympa.

On attaque 2 belles bosses et je décide de m'entraîner à monter à une allure supérieure car c'est mon point faible à travailler en 2010. Le Diablo est lâché.

Du coup je me retrouve seul et je décide, dans la descente qui suis, de rejoindre un groupe compact de plusieurs unités.

J'arrive à les rejoindre dans le bas de la descente et sur le faux plat montant de presque 2km, je garde mon allure au seuil avec la sensation de me sentir bien.

J'ai la satisfaction d'avoir réalisé un bon entraînement de reprise en vue de ma saison 2010.

Je passe la ligne d'arrivée avec le groupe et je constate que je suis apparemment le premier déguisé en arrivant vers la 20ème position.

Conclusion:
Malgré une allure au seuil, je m'attendais à avoir quelques difficultés avec ma non préparation à cette course et ce ne fût pas le cas. C'est vraiment, très satisfaisant. La coupure m'a fait du bien.

J'ai eu une bonne déshydratation, j'ai bu 5 bouteilles de 50cl en 20 min après la course.

Super ambiance avant, pendant et après la course.

Certaines et certains ont eu la côte:

7184489_vig.jpg

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 13:33
Hier, j'ai réalisé la Corrida de la saint sylvestre pour ma première fois après une coupure sportive et un relâchement diététique pendant ces fêtes comme beaucoup de personnes.
Je ne participe pas pour la performance dans ces conditions, mais plutôt pour le côté convivialité et c'est tout déguisé, de la tête au pied, que j'ai effectué une sortie au seuil pour "dégraisser" le moteur.
Et cela c'est plutôt bien passé avec de très bonnes sensations pour une reprise mise à part le sauna qui m'a envahi toute la course (dû à mon déguisement) avec une forte déshydratation à l'arrivée.
Je suis arrivé vers la 20ème place.
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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 23:12

Trail de noël mozac tournoel 

Date:
19 décembre 2009
Lieu: mozat (63, puy de dôme)
Temps: Froid, très froid, -2°c
Dénivelé et surface: 250D+, 30% route, 70% chemin enneigé

Quelques minutes avant la course:
Quel froid!!!
Je décide de faire un long footing d'échauffement de 25min + quelques accélérations. Ensuite le dilemme, quelle chaussure prendre "trail" ou "route". Bref, j'opte pour "trail" pour la sécurité au détriment du dynamisme. Je n'ai pas regreté mon choix.


Le départ:
On est 210 au depart dont 1/4 de femme.

PAN!!

C'est partie et très rapidement je suis à la queue du groupe du tête d'une vingtaine d'unité. Je ne tiens pas à suivre le rythme imposé par un gars qui a fait 2h25 au marathon cette année. Donc, je garde mon rythme et vois la  file s étirer devant moi dans ce faux plat montant.

On est sur du bitume depuis presque 2 Km. Maintenant, un petit talus et hop, on descend pour traverser un ruisseau et passer sous un pont pas très haut nous obligeant à nous courber. L'organisation a placé sur le ruisseau un passage de fortune avec palette, planche en bois nous obligeant à la plus grande prudence.

Maintenant, sortie de ce tunnel, on traverse un long champ toujours en légère montée avec un vent de face qui refroidit mes ardeurs. Je m'économise surtout que l'on voit le château de tournoel qui est loin et surtout bien haut encore.

La pente s'accentue et le chemin devient de plus en plus étroit. On monte des lacets et déjà je sens que j'ai du mal à aller plus vite que ceux que je suis. Je me sens vraiment lent, diesel. Seul la beauté des lieux me remonte le moral. En effet, le sentier est magnifique. On longe la pente de la montagne, au milieu de la foret enneigée. Tout est blanc, et pure. Je sens dans mon dos, un concurrent qui me rattrape et me double.

Dernière montée avant le château de tournoel et je suis encouragé pas un collègue de travail qui est venu en VTT. Cela me motive un peu, car à ce moment je ne suis pas bien dans mes baskets.

Je passe à coté du château, c'est la mi course et c'est le début de la descente. Je suis environ vers la 13-15ème place et j'ai  la vision de seulement 3 concurrents devant moi. J'ai du mal à me remettre dans un bon rythme dans le début de la descente sur le bitume.

On quitte le bitume dans un virage en épingle. Et là, c'est 200m d'une descente vertigineuse en ligne droite dans un chemin enneigé large et légèrement cabossé. Je vois 4 concurrents 100 mètres devant moi qui descende très doucement. Personnellement, après un essai très rapide sur 10m, je constate que j'ai l'appui suffisant pour y envoyer. Et je fais la descente à fond, et en bas de la descente je colle au groupe. Ces 200m m'ont mis en confiance terrible.

Mais malheureusement pour moi, on est maintenant dans un sentier où il est impossible de doubler. C'est très étroit, avec plusieurs virages en épingle, et avec des gros arbres couchés en travers du sentier, que l'on franchi à l'arrêt. Je ronge mon frein. Une petite côte me met a nouveau en difficulté. Un long plat me permet maintenant de recoller au groupe qui est maintenant de 5 unités.

J'ai beaucoup souffert pour être à un rythme moyen en montée, mais maintenant, je me sens pousser des ailes dans la descente. Le chemin s'élargie, on est à 8km de course et d'un coup je fais un 100m extrêmement rapide pour doubler les 5 concurrents dans un court laps de temps. Cela s'est fait instinctivement, sans trop réfléchir sinon je ne l'aurai probablement pas fait à cette vitesse.

Maintenant, je suis dans une sensation de résistance à ce bon rythme. Je serre les dents. Et petit à petit, je vois un concurrent devant moi. C'est hyper motivant de tenter de le rejoindre. Et une fois que c'est le cas, je me fixe l'objectif de rejoindre celui encore loin devant. Et ainsi de suite. On repasse dans un tunnel et par dessus la rivière.

Plus que 2 km normalement (en réalité plus de 3), je maintiens l'allure, et à ma grande surprise, c'est de plus en plus facile de rejoindre le concurrent que je voyais au loin peu de temps avant. Je résiste toujours à mon allure et je sens petit à petit l'acide lactique qui envahi mes jambes. Je ne pourrais pas tenir 5km à ce rythme, mais on est proche de l'arrivée. Finalement, j'arrive à coller un concurrent qui franchi la ligne quelques secondes avant moi. Je passe la ligne, curieux de connaître mon classement en espérant la 5ème place mon objectif maximum et je suis..... 5ème. C'est super.

Conclusion:

Finalement une bonne fin course.
J'apprends de course en course.
Pour une fois j'ai poussé la machine proche de la limite et je ne fini pas avec de la frustation en franchissant la ligne comme ce fut le cas à ma dernière course.
Je ne travaille pas la vitesse en cote, et cela ne s'improvise pas le jour de la course.
J'ai gagné une belle bouteille de vin d'1,5l qui ne résistera pas aux  fêtes de fin d'année.

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 02:43

Hier, j'ai couru le 12km (en réalité 13,3 km) du trail de mozac par -2°C (oui c'est froid) sur des chemins avec de la neige, un peu de vent etc....
Bref, je me suis fais encore plaisir, même si j'ai cette fois plus souffert qu'à mon habitude car j'ai eu du mal sur la montée jusqu'au château à mi parcours, pour enfin me refaire la cerise sur les parties descendantes et plates du final.

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