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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 13:38

 

Date: 30 OCTOBRE 2011

Lieu: Lorcières (cantal) 

Temps: beau temps env 14°c 

Parcours: 9km au total dont 6km avec un enchaînement de 3 côtes avec des pourcentages moyens proches de 15% et des paliers à plus de 20% puis une descente finale sur 3km.

 

 Objectif: 

Mon Objectif est de faire une séance qualitative en compétition en gérant les 6 premiers km et en me donnant à fond sur les 3 derniers km en descente. 14 jours après un marathon je ne veux pas brûler les étapes en courant à bloc tout le long.

 

 

Avant la course:

On est une bonne cinquantaine sur ce trail, je ne connais pas trop mes adversaires sur ce département voisin, sauf un, David CELLIER qui sera l'homme à suivre pour moi. 

     

La course :

Je me place sur la ligne de départ et c'est parti.

 

Un groupe de 8 unités se forme rapidement sur la douce montée du début de course.

 

Je suis au milieu et j'appréhende la première vrai côte qui va vite arriver.

 

Elle arrive, on l'aborde en file indienne, je reste en 4ème position. C'est déjà un beau pourcentage qui va sélectionner. Je suis en étant vraiment bien, c'est bon signe.

 

D'un coup l'homme de tête s'arrête pour marcher sur un pourcentage proche de 20%. A ma grande surprise le deuxième aussi s'arrête et le troisième aussi. Moi j'ai pas envie de marcher et tout le monde s'écarte pour me laisser passer avec celui qui me suis.

 

Je suis très surpris de cela, mais bon je poursuis car je ne suis pas dans le dur, contrairement à mon suiveur qui maintenant marche aussi. Comment c'est possible que je suis le seul à courir sur ses pourcentages alors que cela fait bien longtemps que je me suis pas entraîné en côte.

 

Je franchis la première côte en tête, seul et je ne vois personne derrière. Mais je ne change pas mes objectifs sur la partie de plat et descente qui arrive, et je suis volontairement en dedans car je n'oublie pas qu'en courant à fond je prendrai des risques énormes physiologiquement.

 

Donc je ne suis pas surpris qu'un coureur revienne sur moi et c'est david cellier qui me double en descente.  

  

Sur la montée suivante, david marche beaucoup, ce qui me permet de revenir à sa hauteur et on échange. Sur les très gros pourcentage je marche 5s par moment. Fin de la montée, et je dis à david qu'il peut y aller car je veux pas forcer mon allure. 

 

Il ne se prive pas et il s'éloigne avec une belle foulée.

 

Il a de l'avance au pied de la 3ème côte et à la fin de celle ci je l'ai presque rejoint. 

 

Maintenant, il reste 3km et c'est le moment que j'attendais pour courir à fond en descente.

 

David a environ 12s d'avance. Je suis lancé sans retenu et lui aussi. Il me connaît et se retourne sans arrêt pour jogger l'écart.

 

L'écart fond un peu mais pas rapidement. David est un excellent descendeur. C'est que du bonheur de répondre en me concentrant et en prenant un maximum de vitesse.  

 

A bientôt un km de l'arrivée, je suis à 5s environ de david mais je me prends une gigantesque gamelle en glissant sur l'herbe mouillée. J'avais qu'à prendre des chaussures de trail, c'est bien ma faute. A 23km/h de moyenne à ma montre au moment de la chute, j'ai miraculeusement aucun bobo, et je suis de suite reparti à l'abordage sans réfléchir.

 

Mais j'ai perdu du temps et je ne reviendrai pas sur david du coup.

 

Conclusion :

 

Je me suis vraiment bien fait plaisir sur ce final. J'ai moins souffert en côte que prévu.

 

La récupération marathon se passe vraiment bien. Et je ne voulais pas gâcher mon rétablissement aujourd'hui, et je suis très content de mes sensations du jour.

 

Un très grand merci a Fredérick , co gérant de RUNNING SHOP (C'est le magasin où l'on trouve de tout pour la course à pied avec du matos de pointe, brefc'est là que je me fourni) qui m'a ramené vers Clermont pour que je puisse récupérer un double des clés de ma voiture car je les ai perdu au fin fond du cantal. C'est plus que du service après vente.

 

J'ai décidé de faire la SAINTELYON début décembre car je pense que c'est un profil de course qui me correspond. Une nouvelle aventure en prévision....

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 20:53

 

Date: 16 OCTOBRE 2011

Lieu: Val de reuil 

Temps: 5°c à 10°c 

Parcours: 42,2km avec un départ à plus de 30km de l'arrivée. Parcours très roulant.

 

Objectif:

Mon premier marathon date de 18 mois avec 02h46min.

Aujourd'hui mon objectif cible est de faire moins de 02h40min en partant à une allure ambitieuse  de 02h38min . Faire mieux que mon premier marathon est un minimum.

 

Préparation:

 10 semaines de préparation: 67 séances et 2 jours de repos seulement

 

55 séances principalement axées sur toutes les variantes de l'endurance (récupération, régénération, footing normal, sortie longue et endurance vitesse). Les séances endurances vitesses sont clés dans ce plan. J’ai fais beaucoup de footing vallonné car j’adore cela au footing plat (car c’est ennuyeux pour moi de faire trop de plat)

 

4 séances allure marathon. C’est peu c’est vrai, car l’objectif de ce plan n’est pas de travailler cette allure (comme la majorité des plans) mais plutôt la transition de filière énergétique qui va soutenir la vitesse marathon au fil des km.

 

3 séances en compétition (sans se mettre dans le rouge)

 

5 séances au seuil à VMA très longue 1000m

 

Aucun entrainement VMA court (du 100 au 300m), ni VMA longue (du 400 au 800m)

 

C'est un plan que j'ai extrait d'un livre sur l’entrainement pour marathon. J'étais un peu septique au début car c'est à l'opposé de ce que l'on peut voir dans les magasines de courses à pied (JOGGING, RUNNING..)

Mais des coureurs expérimentés, qui ont testés les plans de ce livre, ont améliorés leur record 10km dans la préparation du marathon (moi par 32°c j'ai pas essayé). Au fil des semaines, j'ai senti un profond changement physiologique de mon corps qui s'est ressenti en compétition de préparation. Je me suis présenté sur la ligne de départ avec une grande confiance en moi coté préparation.

 

Jour J,

H-3

Reveil 06h, petit déjeuner classique pour moi. Température extérieure 5°c. Préparation tenue + x épaisseurs en plus + bonnet + gants.

 

H-2

Prise d’un bus obligatoire à l’arrivée pour se rendre au départ de la course dans une autre ville. Des souvenirs positifs sont remontés en moi, d’être dans bus pour faire une compétition. Descente du bus très motivé.

 

H-1

Petit footing de 4km pour me réchauffer. J’enlève les épaisseurs, mais je garde les gants. Des petites lignes droites et je me place sur la ligne de départ.

 

  111016-MSE-18.jpg

 

La course :

 

GO

 

Concentré sur ma montre GPS je pars sur une base de 03min45s/km qui est mon allure cible moyenne pour obtenir mon objectif maximum.

 

Dès 400m de course, je suis en 9ème position, et devant moi il y a déjà un trou.

 

depart.jpg

 

D’un coup, un groupe de 5 à 6 coureurs groupés me double avec un faible différentiel de vitesse par rapport à moi. J’hésite très très fortement à rentrer dans ce groupe. Je regarde ma montre et je suis déjà un peu plus rapide que j’avais prévu. Je laisse faire et je ne compte plus ma position, c’est pas du tout important aujourd’hui.

 

Premier km passé en 3min42s. J’utilise une deuxième montre chrono de secours (au cas ou) car cette semaine ma montre GPS est tombée en panne 2 fois à l’entrainement.. Tous les km sont marqués sur le parcours et cela me permet de vérifier l’évolution de mon allure.

 

Le 3èmekm passe à une allure supérieure de ma moyenne sur un semi marathon. Mais je suis vraiment bien, et le groupe compact devant moi et très proche. J’hésite encore à boucher le trou, mais je me ravise et décide d’assurer mon allure.

 

Je suis très frustré mais la sagesse a pris le dessus. Mais j’ai tellement temporisé que je fais un 4ème km en 3min59s. Du coup, je décide de laisser parler mon instinct et mon corps plutôt que respecter une règle stricte sur mon allure.

 

 

Passage du 5ème km sous les encouragements des relayeurs EKIDEN qui attendent leur 1 participant dont le départ est donné 15min après nous. C’est très sympa, je suis pris au jeu, superbe ambiance.

 

marathon_divers.jpg

 

Je sens un coureur derrière moi qui me colle sur 3km. Cela ne me gène pas, et d’un coup il se porte à coté de moi, une petite discussion s’engage et j’en reviens pas d’être à discuter un peu avant le 10èmekm en étant superbement bien. Je regarde ma montre et j’enchaine des km plus rapide que mon allure cible.

 

 

marathon_9km.jpg

 

Mon coéquipier lâche prise, je traverse les villages porté par les encouragements personnalisés du public, des relayeurs. C’est génial.

 

Arrive le passage du semi marathon que je passe en 01h18min20s. Je me sens superbement frais. C’est énorme. J’ai des jambes de feu. Je me sens pousser des ailes. C’est pas possible d’être aussi bien. Je suis dans une dynamique positive «énorme ». C’est un mot que je me répète tous les km.

 

marathon_22eme.jpg

 

Je regarde ma montre et j’ai réalisé le 22ème km à mon allure record d’un 10km.  Incroyable. Mais bon, j’arrête de m’emballer car je trouve cela irrationnel et j’ai peur de le payer cher. Je ralenti très légèrement.

 

Maintenant je commence pour la première fois à voir au loin le coureur devant moi qui a une allure inférieure très légèrement à la mienne. Il faut dire que je vais un poil plus vite que le premier semi. C’est pas croyable encore une fois, c’est DENIS MOREL (vainqueur en titre de la saintélyon). Je mets du temps à le rejoindre. Mais une fois à coté de lui il m’encourage. Je suis vraiment touché par ses mots, quel classe ce type. Je continu et me détache.

 

Je franchis le 30ème km en me demandant si je vais finir par faiblir à un moment car mon chrono me fait tourner la tête. Que du bonheur.

 

Maintenant, j’aperçois des coureurs avec une forte différence d’allure par rapport à moi..

 

Passage du 35ème et je sais que je ferai moins que 02h38min tout en ayant de la marge pour gérer. Je jubile.

 

Je double des coureurs qui eux sont très marqués, c’est impressionnant 

 

marathon_32eme.jpg

 

Pas de mur pour l’instant, seul les ischios tiraillent un peu, c’est tout. Mais je sais que je peux moi aussi à un moment subir un arrêt brutal sans prémices car c’est comme cela sur marathon.

 

Je me mets dans une allure confort à 3mis53s/km sur les 4 derniers km, ce qui me permet de savourer l’atteinte de mon objectif, mon graal personnel. ENORME.

 

Dernière ligne droite et je vois le chrono officiel qui affiche un peu moins de 02h37min. Je lâche les chevaux vraiment pour le fun.

 

Je passe la ligne en 02h37min02s à 16,1km/h (3min43s/km) de moyenne

 

2èmesemi en 1h18min42s

 

Conclusion :

 

C’est énorme pour moi d’avoir atteint ce chrono, d’avoir été porté par plein d’ondes positives.

 

Finalement le plan marathon a porté ses fruits sans beaucoup apprivoiser la vitesse marathon,  comme quoi….

 

Derrière moi c’est DENIS MOREL qui fini (dans la même minute que moi) avec un mental de champion pour être le premier régional de l’épreuve de très peu. Il m’impressionne vraiment car cela fait plus de 10km que je l’avais doublé.

 

Je fini dans le TOP 10 à la 8ème place sur 500 participants.

 

Une organisation à tomber par terre. De nombreux bénévoles sur le pont, par 5°c, dehors dans les rues avant 07h du matin pour nous "les coureurs". ENORME

 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 09:32

Le compte rendu de mon marathon sera en ligne mercredi 18 octobre

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 17:08

Date: 25 septembre 2011

Lieu: Lempdes (63 puy de dome) 

Temps: 23°c

  Parcours: 3 boucles de 7km vallonnée

  

semi lempdes

 

Mon objectif initial:

Je suis à 3 semaines du marathon et il ne faut pas faire le semi à bloc.

De plus, il est vallonné et il fait chaud.

Vu le parcours c'est impossible de faire des km à allure constante, et donc je souhaite gérer les montées et aller vite en descente, pour au final, être constant à chaque boucles. J'ai une cible de moins de 01h17min que je donne à mes connaissances.

  

La course:

On est nombreux, et je me place derrière Patrice Suc car je sais qu'il va pas me gêner au départ.

 

C'est parti, et je part très tranquillement car ce 1er km est montant et je ne veux pas y laisser des plumes. Je me fais doubler franchement plus que prévu.

 

Bref, 1km passé en 03min43s, et avant la fin du 2ème km une descente franche ou je descends rapidement comme j'aime. Là j'ai vraiment beaucoup beaucoup doublé aussi sans généré de fatigue.

 

Je me sens bien et après 4km de course je rejoins JP Carvalho que je ne préfère pas doubler car il a des meilleurs records que moi sur toutes les distances donc je vais suivre le maitre.

 

On fini la première boucle cote à cote, et très sympathiquement il me tend un gobelet d'eau qu'il avait attrapé. C'est très sympa.

 

Début de la seconde boucle et sur la montée, mon partenaire a le souffle lourd, je sens que le rythme baisse, moi je suis bien, et je lui dit que je prends le relais. Je regarde ma montre et on passe ce 8ème km en presque 4min. C'est trop lent pour tenir mon objectif.

 

Je poursuis seul la montée avec rythme et dans la descente qui suis, je descends à fond pour rattraper le retard. Ce Km passeen 03min22s, yes, retard repris.

 

Cela me plait de jouer avec le vallonné pour tenir la moyenne souhaitée. De plus je suis vraiment bien et on m'annonce 5ème.

 

Je passe le "km 10" en 36min14s. C'est mieux qu'il y a 2 semaines sur une compétition 10km plat mais avec 32°c à l'ombre.

 

Je gère avec ma montre pour accélérer dans les descentes et ralentir dans les montées. En presque "m'amusant", le temps passe vite. Fin de la deuxième boucle avec 7s d'écart par rapport à la première.

 

Plus que 7km à faire, je prends vraiment plaisir à pas souffrir. Je sais que je serai à l'objectif vu mes sensations du jour. C'est assez particulier à ressentir et rare.

 

Je fais cette boucle en doublant les derniers de la course dont une bonne majorité m'encourage et je leur rend bien.

 

Passage du "km 20" en 01h12min55s donc deuxième 10km en 36min41s c'est assez régulier sur ce parcours vallonné.

 

Il ne me reste plus qu'a bien finir en côte pour franchir la ligne en 01h16min57s.

 

C'est une course de préparation parfaite, je ne pouvais pas rêver mieux. J'en ai encore dans les jambes qu'il ne fallait pas lâcher aujourd'hui. Je bas mon record de plus 1min et demi sur un parcours pas plat.

 

 

 

Conclusion 
Si les conditions météo sont au top dans 3 semaines, j'ai de bonne chance de réussir mon objectif marathon car coté préparation je suis dans le vrai et plein de confiance.

 

Je suis l'un des seuls que la chaleur du jour n'a pas gênée car ma dernière compétition m'a bien aidé dans ce secteur.

 

 

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 20:10

Date: 10 septembre 2011

Lieu: trevol (03, allier)

Temps: 32°c à l'ombre et 45°c à découvert sur bitume

 Parcours: 2 boucles de 5km (20% du parcours à l'ombre seulement)

     

Mon objectif initial:

Au terme de ma 5ème semaine sur 10 de ma préparation marathon, je comptais bien faire un gros temps sur un 10 km plat car les jambes sont au top. Malheureusement, les conditions météo avec 32°c à l'ombre sur un parcours principalement à découvert anéantissent toutes chances chronométrique. 

  

La course:

On est une petite centaine au départ d'une course comptant pour les championnats d'Allier de 10km.

  

 C'est parti,

 

La température n'a pas d'impact sur la tête de course, et dès 500m des écarts importants sont déjà en train de se réaliser. Un duo est parti à fond suivi d'un groupe de 8 unités environ et puis moi qui passe ce premier km en 03min20s. C'est bien rapide mais il est légèrement en descente.

 

Mais on ne peut pas respirer avec cette température et je décide tout de suite de me rabattre sur une allure de confort sur ce 2ème km avant de me cramer dans tout les sens du terme. Je laisse filer, je vais pas gâcher ma préparation marathon.

 

Bien m'en a pris car à chaque km qui suivent, je double un gars explosé.

 

J'attends les 3 derniers km pour accélérer et au dernier km je deviens 4ème et j'aperçois 2 concurrent devant moi avec un peu de marge mais qui se retournent sans arrêt.

 

Comme il y a 15 jours, je suis content de ma séance et je garde des forces pour la grosse semaine à venir. Et je passe la ligne en 36min29s.

 

Conclusion 

Question chrono c'est pas top par rapport à mon record, mais réalisé par 45°c à découvert sur bitume cela fait passer la pilule. Surtout que je suis devant certain coureurs qui ont un meilleur record que moi sur 10km.

 

Mais quand même j'aurais aimé avoir de bonnes conditions pour avoir un repère de mon niveau et calculer une cible marathon.

 

Je ne regrette pas de ne pas mettre pousser dans mes retranchements même pour un podium potentiel, car à voir l'état de ceux qui l'on fait dont le vainqueur, c'est très limite et très dangereux. J'ai vu 2 personnes victimes de coup de chaleur, c'est vraiment impressionnant.

  

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 15:03

Date: 28 Aout 2011

Lieu: Royat (63, puy de dôme)

Temps: 20°c

 Parcours: 2 boucles de 5km sur route vallonnée

    

Mon objectif initial:

Je suis au terme de ma 3ème semaine de préparation marathon, et j'ai plus de 300km dans les jambes depuis le début de ma préparation. Je ne suis pas totalement frais pour la course mais je suis très confiant car je me sens en forme. 

 

Maintenant je dois me maintenir en aérobie dans cette course et ne pas me mettre dans le rouge car j'ai une grosse semaine à suivre. 

 

C'est donc une course de préparation pour valider le travail et ne pas compromettre la suite du plan.

 

Je m'échauffe un bon moment avec Eric Trabut qui un exemplepour moi et un "Monsieur" (2 top 10 à la Saintelyon et podium au 100 km de millau). Il est vraiment très sympathique et on échange sur la préparation des courses,  etc... très instructif.

  

La course:

On est 125 sur le 10km et on va faire la course avec les participants du 5km.

 

On s'aligne au départ,

3_fontaines_royat_2011_05.jpg

 

C'est parti,

 

Le début de course est descendant et je décide de suivre le tempo du 5km.

 

Un peu avant le 2ème km on attaque une côte de 2km avec quelques passages de récupération.

 

Je monte à mon train et je suis très surpris de revenir sur des coureurs de ma valeur qui ne font que le 5km. Je suis près de rejoindre Pierre Seguin, et Pascal soullet n'est pas loin devant.

 

J'ai franchement du mal à y croire, mais bon, ils doivent revenir de vacance me dis je.

 

La côte est fini et il reste 1km pour finir la première boucle.

 

5 km de course et je vois des coureurs finir leur course alors que j'en vois 2 autres poursuivre. Je ne sais pas s'il y en a d'autre encore devant.

 

Je descends encore rapidement les 2 km suivant.

 

Il reste 3 km de course et sur la montée, une connaissance me confirme une 3ème place. C'est surprenant, mais je prends bien volontier. De plus le 4ème, Eric Trabut est loin de moi et j'ai donc de la marge.

 

Je monte bien et je reviens petit à petit sur le 2ème et je vois le premier pas loin non plus. La tentation est grande de faire l'effort pour finir fort les 2 derniers km pour tenter la victoire, ou de rester en aérobie comme prévu initialement.

 

Je préfère ne pas sortir de mon plan car j'ai plus de 120km à faire la semaine prochaine et il faut pas que je sois entamé physiquement, et j'ai une 3ème place et c'est déjà au dela de mes prévisions du jour.

 

Je réalise les 2 dernier km en controlant mes sensations et je fini bien contant cette course.

 

Conclusion 

Je suis sur la boite et j'ai bien conscience que c'est grace à la non participation de l'élite de la région cette année.

 

Mais le plus important c'est la manière que mon corps absorbe cette préparation marathon et je suis bluffé car à la base ce plan marathon est un peu atypique par rapport à d'autre plan mais j'y crois de plus en plus maintenant.

 

En effet, à la base sur 70 jours il n'y a qu'1 à 2 jour de repos, et beaucoup de footing de récupération-régénération. Peu de travail de vitesse à mon sens mais surtout un developpement axé sur l'aérobie. Cela change beaucoup de mon premier plan mais j'adore voir des choses qui change justement et depuis que je pratique la course à pied cela m'a toujours fait progresser.  En effet pourquoi refaire toujours les même choses.

 

Dans 2 semaines il faut que je réalise un 10km plat où j'aurai le droit de me mettre dans le rouge, j'ai hate de voir ce que cela va donner.

 

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 13:39

Date: 07 Aout 2011

Lieu: Super Besse (63, puy de dôme)

Temps: 20°c

Parcours:2 boucles de chemin vallonné 

   

Mon objectif initial:

 

Je reviens de vacance avec beaucoup de rando et un peu de fitness mais pas de course à pied dans les jambes.

Donc je suis frais en course à pied mais un peu sans repère.

Cette course va me servir à faire une séance de qualité.

 

 

 La course:

C'est parti, un VTT nous ouvre le parcours sur cette première boucle car il n'est pas balisé.

 

5 coureurs partent plus vite que moi et s'étirent en file indienne avec déjà un bon écart entre chacun d'eux.

 

De mon coté, j'ai une sensation de jambes lourdes. Cela monte depuis de début, et la plus grosse difficulté arrive. Un bon pourcentage sur 200m. Dur dur la reprise.

 

En haut je suis à la 4ème place.

 

Dans la douce descente qui suis je double le 3ème et en fin de descente je rejoints le 2ème et je décide de mener le train.

 

Le premier est loin devant (Fontanier Fabien), je ne le connais pas mais il a un très bon rythme (surtout en côte).

 

Les jambes reviennent et je tente de réduire l'écart sur le faux plat montant de fin de bloucle. La boucle se termine avec une cote en zig zag assez raide.

 

Je suis seul 2ème avec une grosse centaine de mètre de retard sur le premier et une bonne avance sur le 3ème.

 

Je constate bien que le point fort de mon adversaire est la grosse côte, car il est très facile. Heureusement que la difficulté principale est dans la première moitié de boucle. 

 

Une fois passé cette côte toujours 100m de retard, j'ai limité la casse mais il faut que je le rejoigne en descente. J'accélère, mais je ne réduis que de très peu l'écard, il a toujours 60m d'avance. Il reste moins d'un km avec un long faux plat montant qui est très pentu qu'a la fin.

 

Ma seule chance est de lancer le sprint maintenant à 800m de l'arrivée environ. Je serre les dents, c'est assez violent sur ce faux plat montant. A 300m de l'arrivée, je rejoints et double mon adversaire sans réaction pour l'instant. Je poursuis l'effort car il faut que j'ai une marge pour le pentu qui arrive juste avant la ligne.

 

Je suis à bloc, les cuisses crient au secours. Mon adversaire est proche. J'attaque le pentu en regardant devant, derrière, en priant...

 

La ligne d'arrivée est proche, j'ai une petite marge.

 

Je la passe en marchant car j'ai tout donné. Mon adversaire la passe 4s après.

 

OUF c'était très violent. Mais je suis cuit. Le manque d'entraînement spécifique s'est fais ressentir.

 

Le 3ème  passe la ligne 2 bonnes min après et signale à moi et au 2ème qu'on s'est trompé de chemin dans la 2ème boucle car on a pas contourné le bon chalet et on a donc pris un petit raccourci. J'avoue que j'ai pas fait attention car tous les chalets se ressemblent et sans balisages, avec l'intensité de l'effort, la lucidité n'est pas optimum surtout en voulant rattrapper le 1er à ce moment là et en suivant sans réfléchir.

 

Mais ce 3ème (Colomb Franck) ne conteste pas le résultat final car cela n'aurait rien changé dans le classement. Bel esprit sportif.

 

 

Conclusion 

Rien ne remplace le spécifique en entrainement même si on peut faire d'autre chose de temps en temps.

 

Le 2ème Fontanier Fabien n'a que 10 mois d'entrainement après 10 ans sans activité sportive et il promet pour l'avenir, j'en suis certain car il a des qualités naturelles qui vont s'optimiser. Il sera un adversaire redoutable pour moi bientôt, et il est très sympa.

 

Mantenant, fini les petites courses et je vais travailler le volume pour avoir de bonnes fondations pour mon prochain marathon.

 

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 23:58

 Date: 09 juillet 2011

 Lieu: APCHAT (63, puy de dôme)
Temps:
chaud

 Parcours: 10% route et 90% chemin

  

Mon objectif initial:

 

Cette course me préparera au semi vallonné de murol  dans 8 jours.

Je souhaite surtout faire des montées rapides pour valider le travail spécifique musculairement que je réalise depuis quelques semaines (enfin devrai je dire).

 

Maintenant cette course étant à 18h, alors que je me suis levé à 04h de matin pour travailler, je suis un peu dans le gaz à l'échauffement, car j'ai pas réussi à faire une sieste.

 

On est une bonne soixantaine sans de tête d'affiche sur les coureurs que je vois.

Je ne connais pas le profil du parcours, donc improvisation stratégique.

 

 La course:

C'est parti, dès 500m de course je prends la tête associé à Jerome Cornaire, et l'on se détache des poursuivants.

 

Le profil est principalement descendant , jêrome et moi alternont la tête pour creuser l'écart.

 

2 bon km de course et notre course est bloquée par un troupeau de vache qui finalement aura plus peur que nous, c'est la campagne. 

 

Je m'aperçois que sur les petites côtes jérome à moins de puissance que moi, mais il assure largement sur les autres portions.

 

Bientôt la mi course, et une bonne côte se profile. Je mets du rythme et Jêrome décroche. Je commence à prendre plaisir à progresser en côte.

 

Le trou est largement fait, un bon km de faux plat suivra pour maintenir voir augmenter l'écart.

 

Arrive maintenant, la plus rude et longue montée. Je monte le plus rapidement que je peux et j'y arrive en étant un peu dans le rouge sur la fin quand même, mais satisfait de ne pas avoir coincé dans le rythme (J'y suis pas habitué).

 

Suivra une fin que je gère jusqu'à la ligne d'arrivée.

 

 

Conclusion 

Je suis premier en ayant bien conscience que la rivalité n'était pas sur cette course ce week end.

 

Le positif est ma progression en côte, et c'est cela que je retiens surtout pour l'avenir.

 

Une des plus belles remises des récompenses, que j'ai vu depuis que je pratique la course à pied, avec beaucoup de personnes récompensés. Pour une première organisation CHAPEAU.

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 21:09

 Date: 03 juillet 2011

 Lieu: Nebouzat (63, puy de dôme)
Temps: frais
et chaud

 Parcours: 70% route et 30% chemin

  

  

 Mon objectif initial:

Je m'échauffe en effectuant tranquillement le parcours pour le découvrir.

Je monte, je monte, je monte jusqu'à mi parcours. Eh ben, c'est pas du gros pourcentage, mais je verai très tôt si je suis dans le coup.

2.4km de montée, puis des montagnes russe jusqu'au 4ème km puis 500m de descente et 500 de plat pour finir.

Finalement c'est pas pour me déplaire cette configuration, si j'arrive à suivre en montée avec mes 78kg face à plus léger.

Pour moi le favori est David Cellier.

 

 La course:

Sur la ligne de départ, FEU.

 

Tout de suite un groupe d'une dizaine d'unité prends la tête et moi je me mets à la queue de ce groupe.

 

De temps en temps un coureur saute du groupe.

 

1 km de course et on y voit déjà plus clair. On est 5 (Cellier david, Seguin pierre, Bosboeuf damien, Thomas rémi et moi toujours en queue)

 

2 km de course je décroche un peu, rémi même bon train et David a étonnamment plus décroché que moi.

 

C'est la mi course, sommet de la côte remi à 30m d'avance sur le duo "pierre et damien", moi je suis à 10m et david est quelque mètre derrière. 

 

David produit alors son effort, me double, double le duo sans réaction pour rejoindre rémi.

 

Moi je préfère attendre une descente pour enclencher une première accélération.

 

C'est chose faite, je me rapproche du duo et double sur un faux plat montant. Je suis 3ème et j'ai pas l'intention d'en rester là.

 

Je me rapproche fortement du duo de tête formé par thomas et david. David ralenti beaucoup d'un coup (victime d'un point de coté et pas de jambe me dit il après la course).

 

C'est le dernier km, et dans la descente je rejoins rémi.

 

Il reste 500m et j'ai de superbes jambes.

 

Je déclanche le sprint à 300m pile poil de l'arrivée. Rémi réagi tout de suite et il conserve 1m d'avance sur moi. 100m plus loin il a toujours 1m d'avance. Mince alors, on a la même vitesse de pointe en fin de course. 100m plus loin, toujours 1m d'avance.

 

Il reste 100m course, je peux pas aller plus vite.

 

Il reste 30m, et il ne coince toujours pas.

 

Il est trop fort, je baisse pavillon et coupe mon effort. Bravo à lui, je ne pouvais le battre sur son point fort "le plat" (Et oui, il fait 1min54s au 800m, c'est pas mal).

 

Conclusion 

C'est toujours domage d'être le 2ème au sprint, mais c'est trop bon à vivre ce "money time".

 

Encore des jambes aujourd'hui, c'est la fin de ma 3ème année de course à pied et j'arrive bien à enchainer les compétitions et surtout je me sens pas du tout fatigué.

 

Je pense que je dose bien récupération, travail intensif, assimilation et que mon corps commence après 3 ans à se façonner à tout type de course.

 

 

 

 

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 11:45

Date: 26 juin 2011

 Lieu: Brioude (43, Haute Loire)
Temps: 34°c à l'ombre

Parcours:3 km Canoé + 28km VTT + 10 km Course à pied

 

 

Mon objectif initial:

C'est une première pour moi ce triathlon par équipe (3 km de canoé à 2, mon coéquipier enchaine la partie VTT, ensuite moi la course à pied) et je suis très motivé dans cette nouvelle aventure.

 

C'est la 2èmefois que je rencontre mon coéquipier Stéphane COTTIN (on s'est vu une fois pour s'entraîner en canoé)
 
Je suis au top de ma forme et mon coéquipier me dit la même chose.
 
Donc, on a du potentiel pour bien figurer au classement sur le papier mais une crevaison, un coup de chaleur, une chute,  etc… sont des aléas qu'on ne maîtrise pas.
 
Il y a beaucoup de monde au bord de l'allier qui accompagne les 42 équipes de 2 et les 41 solo. Il fait 34°c à l'ombre et cela va être chaud (dans tous les sens du terme).
 
Côté coureur à pied, j'en connais au moins 2, Laurent BARA qui vaut moins de 35min au 10km (comme moi) et Sébastien moreau qui vaut moins de 33min.

 

 

 La partie Canoé:

 

Le départ est sur l'eau, en canoé, tous aligné sur une ligne virtuelle. 
 
C'est parti, je suis devant sur le canoé et je n'ai pas à réfléchir je pagaie sans m'arrêter, et mon coéquipier dirige et pagaie aussi.
 
Vouahou, à l'abordage, cela frotte avec les voisins. On essaye tant bien que mal d'aller tout droit mais avec les contacts des voisins c'est pas facile.
 
Après quelques accrochages un peu tendus, on arrive assez bien à se sortir de la masse.
J'adore cela. Je suis tout excité dans ce canoé tel Jack Sparrow et son Black pearl.
 
Petit virage pour finir l'aller d'env 1.5km, et on est la 5èmeéquipe. On fait plus que limiter la casse, et pour un débutant comme moi, j'me surprends.
 
Mais bon, mes bras commencent sérieusement à baisser de régime. Le moteur tourne au ralenti. Je prends 2 à 3 pauses de 3s. J'écarte plus les bras et cela va mieux, je suis reparti de plus belle, mais dans l'opération on s'est fait doubler 1 fois. Coté technique je peux mieux faire.
 
On arrive à quai 6èmesur 42 en 18min. Je suis très content, mais je suis mort du haut du corp, j'ai beaucoup donné. Mon coéquipier fait une belle chute en sortant du canoé sans gravité.

 

La partie VTT

Mon coéquipier est parti en VTT pour 2 boucles d'environ 14km. Je reste pour voir le passage de la fin de la 1ère boucle au sommet d'une côte de 10m à très très gros pourcentage.
 
Les 2 premières équipes passent au coude à coude avec beaucoup d'avance, je suis impressionné de la puissance dégagé de ces gars.
 
4 min après pointe 2 gars dont mon coéquipier. Il est 3ème, 5s devant le 4ème. Il a fait un effort de folie dans cette boucle pour remonter 3 places. Avec cette chaleur, j'espère qu'il ne va pas le payer plus tard.
 
Pour la première fois depuis bien longtemps, je ressens une énorme pression sur moi. Il se donne à fond, et je dois être au niveau pour que ses efforts ne soit pas vains. Cela me fait drôle, de revivre cela. Dans mon passé rugbystique je l'ai vécu. Mais là, son petit garçon l'encourage, sa compagne, ses amis…il faut que j'assure.
 
J'ai 30 min pour m'échauffer. Je pars faire 15 min de footing cool, et là je constate que 34°c c'est chaud. Des petites accélérations, et je me place à la fin de la boucle VTT.

 

Les 2 premières équipes arrivent et sont toujours au coude à coude en VTT et passent le relais pour la course à pied.
 
7 min plus tard, un VTT se présente seul au loin, puis passe le relais. Mince alors ce n'est pas mon coéquipier. 
Les 3 premiers sont en course à pied et moi j'attends mon gars.
 
1 min plus tard toujours personne.
 
Puis au loin, je vois un VTT et c'est mon gars…ouf. Il me passe le relais et j'ai 1min56s de retard sur le 3ème et 10min sur les 2 premiers

 

La partie course à pied

 

Je pars à fond. Tant pis si je craque mais il faut que je prenne des risques.
 
Je me suis pas échauffé sur le parcours et je suis surpris de faire 100m de course dans des gros galets dès le début, mais ensuite c'est que du chemin…à découvert, par cette chaleur… c'est de la folie.
 
J'ai de très bonnes jambes et je suis sur un gros rythme. Après 2km de course je voie le 3ème. Je suis boosté comme un frelon. Je le passe avant la mi course. Je maintien du rythme sur un km encore histoire de le décourager de prendre ma roue.
 
Mais je ne peux plus maintenir ce rythme plus longtemps, la chaleur me bride même si je la supporte bien, et comme j'ai fais un trou, je ralenti car sinon c'est la surchauffe.
 
Mais je continu de creuser l'écart. Personnes en vue devant mais de toutes façon avec 10min d'avance sur moi c'est mission impossible de les rejoindre.
 
Je prends l'option d'assurer la 3ème place. Je me mets en mode sans risque par cette chaleur. A 2km de l'arrivée je sais que je ne serai plus rejoint et je savoure jusqu'à l'arrivée.
 

  

Conclusion 

 

Je suis très content de cet effort conjugué et être sur le podium est un plus appréciable à la vue de la joie du fils de mon coéquipier.
J'ai le deuxième temps sur la partie course à pied derrière un coureur que je ne connais pas. J'ai fais le job. Coté canoé, l'entrainement en commun nous à beaucoup servi à être coordonné le jour J et à limité la casse.
Je retenterai à coup sur de faire des courses par équipes. J'adore.
 
J'attends vos propositions diverses.
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