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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 13:32

6 jours après le marathon de lyon, je me sens très très bien physiquement.

J'ai pris 72h de repos post marathon.

Une séance de rappel d'intensité m'a confirmé que je suis apte pour aujourd'hui.

 

Je sais que c'est encore un peu trop tôt, mais une course sur mon terrain d'entrainement,

c'est rare et j'ai envie au moins de participer.

 

Un trail nocture de 12km que je connais donc par coeur.

 

La diffciculté se trouve dans la première moitié de la course.

 

Allez c'est partie, les frères Meudec, cyril merle, ainsi qu'un triathlère imprimme

le rythme de course sur cette première côte.

 

Le terrain est gras, mais j'arrive à suivre quasiement jusqu'au sommet, où j'accuse environ 10s de retard.

Je bascule dans la descente. J'ai un peu peur d'y envoyer au début, car je ne sais pas comment mon corps va

réagir post marathon. Mais, petit à petit, je constate que tout va bien et j'accélère de plus en plus.

 

Je rattrape Cyril, moins à l'aise en descente qu'en côte, je le double et me retrouve 4ème à une centaine de mêttre

du trio de tête.

 

Je me présente seul au pied de la côte du 5ème km. J'ai bien du mal pour arriver au sommet en rythme, je manque

de specifique, si bien que j'ai perdu du temps sur le 3ème.

 

Sur les 6 derniers km, les places ne vont pas changer.

 

Résultat, mon état physique très satisfaisant.

Les jambes sont un peu dures sur les 2 derniers km, mais tout va bien.

C'est de bon augure pour les échéances de fin d'année.

Il me manquait de la fraicheur pour espérer faire un peu mieux.

Mais qu'importe, j'ai adoré courir sur mes terrains d'entrainements qui passent à 500m de chez moi.

 

Et c'était sympa de retrouvrer des connaissances que j'apprécie.

 

Bravo au frère Meudec, et je constate que le petit frère (20ans de moins que moi) est sur les traces du grand, c'est beau.

 

 

 

 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 20:10

Aujourd’hui j’aborde mon 4ème marathon.

L’objectif est d’améliorer la marque et de descendre sous les 2h36min.

6 semaines de préparation, c’est peut être un peu juste mais on se sait jamais,

et des fois je me surprends donc j’y crois.

 

J’ai un peu d’appréhension pour le départ car on est 20000 sur la ligne de départ pour 3 courses communes (le 10km, le semi, et le marathon).

J’ai hérité d’un sas élite chose que je découvre 40min avant le départ.

J’ai cru que je ne l’avais pas et que je perdrai du temps, rien qu’au départ,

ce qui aurait faussé tous les temps de passage (j’y ai cogité toute la semaine et la nuit d’avant course).

C’est un gros soulagement, je suis assez bien placé (5 ème ligne env).

Un plateau de 4 à 5 kenyens sont là, avec objectif de terminer entre 2h10 et 2h15

 

C’est parti, la route est large, des coureurs du 10 et semi partent bien plus vite que moi,

mais je ne suis pas gêné, et très rapidement je suis à l’aise dans ce flux de coureurs.

Je suis sans cesse avec du monde dans le 1er semi (avec les coureurs du semi).

Ayant une allure régulière, je remonte au fil des km les coureurs semi qui baissent d’allure.

 

Aucun coureur à mon allure, mais je double sans cesse. C’est ludique et plaisant. Le parcours me plait,

Il y a beaucoup de monde sur le bord du parcours. Je suis continuellement encouragé par mon prenom écrit sur mon dossard. Les ravitos sont nombreux et au top. Bref,

c'est très agréable. Une très belle organisation, avec pour la première année ASO qui a pris les

chose en main (ils organisent entre autre le Tour de France cycliste).

 

J’aime voir de temps en temps la tête de course au grès d’aller retour sur des longues lignes droites.

Mais je n'ai aucune idée de ma position car je suis mélangé avec les coureurs semi.

Vers le 15ème km, je sens quand même que cela tiraille un peu, déjà, mais je suis extrêmement régulier.

 

Arrive la séparation avec les coureurs du semi, à mi parcours donc en 1h17min30s ;

(Allure objectif 2h35min). J’ai vraiment adoré la première partie de parcours pour l’ambiance,

coté profil je pense que l’on peut encore être plus plat, mais c’est quand même très roulant.

 

Maintenant, le parcours est beaucoup moins agréable, des zones désaffectés, industrielles, des quais sans spectateurs, par moment des pavés, montée/descente courtent mais cassante .

Je suis seul, un coureur au loin devant et personne derrière. Des longues lignes droites très exposé sans grand vent heureusement,

mais il est un peu présent quand même, je le ressens seulement de face.

Bref, il va falloir s’accrocher mentalement, car physiquement je suis bien moins souverain.

Je perds 4 à 5s par km par rapport à mon rythme des 21 premiers km.

Peu ou pas de spectateur.

 

Comme je le pensais, il me manque du foncier. Des spectateurs m’annoncent 8ème.

C’est une bonne place certes, mais c’est secondaire à ce moment, c’est le temps final qui m’intéresse.

Vers le 30ème, je perds 10 à 15s par km. C’est dur dur, je suis trop isolé.

Je sais que je ne battrai pas mon record, ce qui rend la course plus difficile.

Bon, il reste plus que la place dans les 10 premiers à sauver, maintenant.

 

Je vois que je reviens quand même sur le 7ème petit à petit, qui est accompagné de 2 suiveurs vélo.

Mais peu avant, je me fais doubler par un coureur sympathique

avec sa suiveuse en vélo qui lui gère les ravitos.

C’est un peu interdit mais bon cela ne me gêne pas plus que ça.

Je deviens 9ème puis de nouveau 8ème en doublant le coureur avec ses 2 accompagnateurs.

 

Il reste 6 bons km, je perds 5s à 25s par km maintenant suivant le profil du parcours.

Je n'ai aucune idée, si d’autres coureurs reviennent sur moi, ce qui est fortement probable.

je serai très loin des 2h36min. Seule, la place me permet de garder une stimulation pour dépasser

la souffrance. 

 

A 4 km de l'arrivée, au fil d'un aller retour sur une ligne droite, je constate que j'ai 200m d'avance sur mon premier poursuivant. A ce moment, je sais que je ne serai pas repris car j'accélère légèrement pour assurer la place, c'est la petite stimulation qu'il me fallait. Mais que je grimace quand même, je me vide completement de l'energie qu'il me reste.

 

Je franchi la ligne en 02h41min 30s et en 8ème position.

Triste de n'avoir pas battu mon record, et content d'être dans le top 10.

 

Au final, j'ai bien aimé ce marathon, parcours roulant, mais peu encore mieux faire. ASO s'est engagé à le rendre encore plus roulant l'année prochaine, et aussi améliorer la popularité de la 2ème partie.

 

Il m'a manqué des sorties longues dans mon entrainement. Je suis très loin du 1er kenyen.

 

Maintenant petit repos, demain debout à 03h40min (cela va piquer au peu au reveil).

 

Et je bascule sur préparation trail, et voir urban trail.

 

 

 

 

 

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 17:02

En plein milieu de ma période d’affutage,

 

un petit 10km de préparation, que j’adore faire en variation d’allure, histoire de solliciter mon corps de manière active sans avoir trop de déchet lactique.

 

Bref, c’est parti, le profil descendant de début de course est rapide, les 2 premiers km sont rapidement effectués (allure 5km), ensuite pour les 8km suivant, je navigue volontairement entre l’allure semi et marathon suivant le profil vallonné de la course.

 

Je termine en moins de 35min en ayant eu de très très bonnes sensations.

 

C’est de bon augure pour le marathon dans 7 jours.

 

Il me reste plus qu’à bien terminer l’affûtage.

 

Mon petit affutage consiste :

- à ne surtout pas rien faire

- à diviser par 2 la durée des séances de la semaine tout en gardant le même nombre de séance, voir 1  jour de repos en plus si besoin.

Il faut avoir la sensation à un moment de perdre ses acquis que l’on a optimisés les semaines précédentes

(mais c’est un leurre de l’esprit, car bien au contraire on augmente encore ses acquis pendant cette période).

 

Avec la séance d’aujourd’hui, et surtout l’êtat de fraicheur d’après la course, j’ai le capital confiance au top.

 

On ne peut pas tout maitriser le jour J sur un marathon,

mais j’espère améliorer ma marque.

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 12:49

Aujourd'hui à J-14 de mon prochain objectif, un trail roulant de 24km, qui fera office de sortie longue en "endurance vitesse" pour terminer une semaine de volume.

 

Allez c'est parti, et très rapidement je suis l'homme de tête (laurent barbet) qui est sur une allure de 17km/h sur les 2 premiers km. Je suis le seul à suivre. L'allure baisse que très légèrement sur les 2km suivant. Pour un trail c'est assez plat pour l'instant, mais le rendement est diminué par la surface moelleuse des champs et chemins que l'on parcours.

 

On est 2 en tête, et derrière à 200m environ je distingue un duo dont jean philippe Limouzin.

 

A partir, du début du 5ème km, laurent a du mal à maintenir le rythme, et donc je prends la tête et l'invite à me suivre plusieurs fois. Mais un léger écart se creuse petit à petit, qui s'accentue sur la descente à suivre.

 

Maintenant la première vrai côte sur le 8ème km, à plus de 12% de moyenne sur 1 petit km. Ouh là là, je suis bien moins en jambes que le week end dernier. C'est normal je cours volontairement sur un fond de fatigue.

 

J'arrive au sommet et laurent n'est pas loin.

 

Un petit plat et on bascule sur 2km de descente un peu technique par moment. J'ai un petit relachement à un moment, et hop, ma chaussure contre une racine et je réalise une petite roulade. Je perds ma goude, je monte de 2 à 3 pas pour la reprendre et Laurent me repasse devant.

 

Et donc, je fini la descente derrière lui.

 

On est au point le plus bas de la course. Et maintenant le gros morceau du parcours, un mur à monter avec des passages bien au delà de 20% de moyenne. C'est de l'escalade par moment, on s'aggripe aux cordes pour pouvoir avancer.

 

Bref, 5 min sans courir. Les cuissent ont bien souffertes. Laurent a pris un peu d'avance. On est maintenant sur un plateau, avant d'arriver sur la dernière côte qui va nous amener sur le point haut de la course.

 

Je suis laurent de loin, et je bascule au sommet avec 44s de retard. Il reste plus de 9km, et le profil qui vient est plus pour moi.

 

Sur les 2 premiers km de descente, nouveau pointage à 24s (j'ai repris 20s). Il reste maintenant 7km avec des faux plats.

 

Je me sens plus fort que mon adversaire sur ce terrain, mais comme je m'en doutais avant la course, j'ai pas assez de fraicheur pour maintenir le rythme car les jambes deviennent d'un coup bien dures.

 

C'est le signal que j'ai bien travaillé cette semaine, et que l'êtat recherché aujourd'hui est là. Maintenant, c'est inutile de chercher à tout donner et s'épuiser,  et je termine finalement la course à bonne minute de laurent qui est un coureur très sympa. Presque 14km/h de moyenne avec inclus 5 minutes de marche, c'est exactement ce que je voulais.

 

Derrière, Jean philippe s'est fait doubler sur la fin de course pour la 3ème place.

 

Voilà, pour moi le job est fait. En effet, sur fond de fatigue, les séances longues comme aujourd'hui d'endurance-vitesse sont une des séances clé de ma préparation marathon.

 

Il ne me reste plus qu'à bien récupérer, et me régénérer. Un petit rappel dans 7 jours. Et je serai fin pret pour le marathon de lyon.

 

 

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 09:13

Une semaine après ma grosse faiblesse au trail du Sancy, je me sens beaucoup mieux maintenant, j'ai bien récupéré de mon déficit de sommeil.

 

Aujourd'hui trail roulant, tayé pour mes qualités.

 

2 courses communes, la mienne le 16km, et le 9km parcourant les 6 premiers km en commun.

 

 

Départ, feu, je me place dans le 2ème vagon de la course, je laisse les rapides du 9 km prendre la course en main, avec le favori de ma course Guinet Frédéric très rapide sur plat et profilé pour la grimpête avec 20kg de moins que moi.

 

Après 1km de course, Chantelauze Stéphane se porte à ma hauteur et me prend quelques metres d'avance avant la première rampe de la course.

 

A l'attaque de la rampe, je reviens sur stéphane, je poursuis l'effort, je me détache, et je reviens dans le sillage du groupe de tête petit à petit. C'est tellement rare pour moi, que j'apprecie que mon entrainement paye en côte.

 

Je reviens en fin de rampe sur Remi Thomas 3ème du 9km à ce moment (derrière Soulet pascal et Seguin pierre). Guinet Frédéric du 16km est en tête des 2 courses, c'est fort.

 

Personnelement, rien a voir avec la semaine dernière. J'encourage Remi, cela le boost et il relance. Je reste avec lui et petit à petit on reviens sur les 2 premiers du 9km. SUr la descente du 4km, remi avec moi comme relais prends la tête de la course des 9km. On reviens tous les 2 à une dizaine de mètre de Frédéric Guinet en bas de la descente.

 

Peu avant le 7ème km, je me sépare de remi, l'encourage pour ses 2 derniers km, et j'attaque une petite côte un peu plus raide qui me fait bien travailler les cuisses. Frédéric prends de l'avance sur moi. Une descente, et côte cette fois de 2km qui augmente l'écart entre frédéric et moi. Derrière j'ai de la marge, donc je sais que je vais normalement finir 2ème.

 

Il reste 5 km plutôt descendant, je reste sur un bon rythme jusqu'à l'arrivée en 01h et 44s de course sur 15,5km et 370D+.

 

La montée en puissance en vue du marathon de lyon dans 3 semaines se confirme. Maintenant, une grosse semaine d'entrainement avec une compétition où je risque de pas être très frais. On verra.

 

 

 

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 10:05

Trail du sancy, je ne suis jamais monté en comptétion au sommet de la région auvergne le "sancy".

 

Aujourd'hui, un temps assez maussade, nous attend.

 

Bref, 11 km de montée pour commencer et ensuite la descente pour conclure pour 600 partants.

 

Allez c'est parti, on attaque les 2 premiers km en montée a 15km/h, je suis dans la queue de la file indiène de tête. Ensuite, le pourcentage se durci fort. Pour ma part, je suis pas bien aujourd'hui, même pas 10min de course que je sens que j'ai pas d'énergie. Je pense que c'est lié a un déficit de sommeil lié à l'enchainement de nuit courte (5h de sommeil par nuit environ) car j'ai travaillé du matin la semaine. L'an dernier j'avais vécu la même chose sur une course.

 

J'y suis pas du tout. Bon, c'est vraiment pas grave. Je fais l'impasse sur la performance, et je monte jusqu'au sommet du sancy sans me mettre dans un état minable, je me laisse doubler sans pb. Même si la météo est pas top, je prends plaisir, c'est quand même très sympa cette nature. Je suis 20 ème au sommet.

 

Maintenant la descente, j'hésite à y envoyer, car c'est dangereux. Et puis zut, je décide de me faire plaisir et de me tester sur 3 km de la descente. j'ai doublé un petit peu. Il reste une partie roulante dans les bois, et je franchi la ligne 16ème juste avant la pluie.

 

Une méforme aujourd'hui, entrainant une impasse dans l'intensité que je me suis imposé. Je m'en douté un peu avant de venir, je me senstais pas bien et je m'entraine pas non plus pour ce style de course pur grimpeur. Je remarque qu'un déficit de sommeil cumulé est beaucoup plus nuisible qu'une nuit blanche le jour de course.

 

De toute manière, même à 100% je ne suis du niveau du podium aujourd'hui. Finalement j'éprouve aussi du plaisir à faire des courses en off. Il me reste 4 semaines pour être au top.

 

 

 

 

 

 

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 16:18

Course de reprise après les vacances. J'ai peu couru, je suis bien reposé, j'ai testé des nouvelles séances d'entrainement bien ciblé. Cette course servira de test sur l'état de forme avant de monter en puissance pour les semaines à venir.

 

C'est parti pour 2 boucles de 5km. Après un petit faux plat montant, on attaque la descente. Les sentations sont très bonnes et je trouve que cela va pas assez vite, c'est surprenant de la part des coureurs qui ne font qu'une boucle. Bref, il faut que je prenne de l'avance sur les grimpeurs avant d'attaquer la montée de 2km qui se profile.

 

Ni une ni deux, je décide de prendre les devants pour durcir la course de ceux qui feront 2 boucles.

 

Les 2 premiers km passe vite, en moins de 06min.

 

Les coureurs du 5km prennent les choses en mains, et attaquent très fort la montée. Moi, je préfère assurer, il faut garder des forces. Fabien Demure, de ma course, suit les coureurs du 5km.

 

A mi côte, je me fais rejoindre par Christophe Faveyrial. Cela me fait plaisir qu'il revienne à ce niveau, après sa longue convalescance. Je m'accroche visuellement à sa foulée et je cède peu de terrain au sommet.

 

On attaque la descente, je suis 3ème et derrière moi Nicolas Fruchard et Philippe Dravert ne sont pas loin.

 

A mi course, en pleine descente je rejoins Christophe, et je prends les devant jusqu'au pied de la montée. Christophe reprend le leadership et je m'accroche. Devant Fabien Demure a course gagner avec plus d'une minute d'avance.

 

Au début de la montée, au grès des virages en épingle, j'apperçois Nicolas vraiment pas très loin. Mais en suivant Christophe, j'arrive à montée sur un rythme très correct pour moi.

 

On arrive a la fin de la côte, derrière moi, l'écart n'a pas bougé, et christophe a environ 10s d'avance.

 

Cela va être dur d'aller chercher la 2ème place, j'essaye sans trop y croire car je manque de foncier et je le ressens. Le podium est assuré. 2ème ou 3ème cela change pas grand chose. Mais bon, sur le dernier km je refais une partie de mon retard sur 300 env descendant bien. Mais finalement, je passe la ligne 4s secondes après christophe qui a vraiment bien couru. Bravo à lui.

 

Pour ma part, j'ai fais 1min40s de moins que l'an dernier, donc je suis satisfait, et cela me donne une bonne base pour monter en puissance et être au top pour mon prochain objectif dans un mois. Mes nouveaux entrainements confirment que je peux améliorer des choses.

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 15:36

Aujourd'hui, une épreuve sur un profil qui n'est pas à mon avantage, avec 6km de montée quasi continu. Mais bon, j'aime bien réaliser tout type de course. Je sais que le parcours est cabossé, et donc, encore un strapping préventif sur ma cheville que je ne sens pas à 100% consolidé.

 

On est 85 au départ, et après 1km de mise en bouche, je suis déjà loin de Pierre Fourvel qui est parti pour faire un grand numéro de solo. Et voilà, c'est le début de 6 km de montée.

 

Travaillant ce domaine depuis peu, je monte à mon rythme mais pierre creuse de plus en plus l'écart. Derrière moi, le niveau n'est pas très relevé et donc il y a de la marge. Bref, je suis un piétre adversaire au numéro 1 de la course, mais je m'accroche, au cas où, dans les 3km technique je puisse refaire mon retard.

 

Arrivé au sommet de la course, pierre a une t'elle avance que je n'ai pas envie de prendre de risque dans la descente. Pourtant elle est comme j'aime, avec un profil technique où je peux reprendre beaucoup de temps sur des coureurs. Mais aujourd'hui, je sais que je ne suis pas à 100% solide sur ma cheville. Le jeu n'en vaut pas la chandelle sur cette petite course.

 

Si bien, que je descends assez tranquillement, assurant les appuis au maximum, car s'est très piégeux. Et c'est toujours quand je me retiens en descente que je me blesse. Mais là je suis hyper concentré. Toujours, un oeil derrière au cas où. 

 

En bas, il reste un km de faux plat montant où je lache un peu les chevaux pour faire une bonne séance.

 

Je franchi la ligne 2ème très loin de pierre. Je n'ai pas été à la hauteur pour faire mieux. Mais je travaille mon point faible, et dès que la cheville sera soignée, je pourrais descendre rapidement sur des profils techniques.

 

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 15:08

Il y a 8 jours, j'ai fait une belle entorse à la cheville causant un abandon après 43km de course.

J'ai pris 4 jours de repos complêts sans aucune activité sportive.

Le jour d'après, une séance test, en vitesse, car plus je vais vite et moins il y a d'impact au sol, et donc cela préserve la cheville. Cela s'est très bien passé avec, de plus, de bonnes sensations.

Ensuite, les 2 jours d'après, grand week end randonné.

 

Et bien sur à proximité de la où je randonne, dans l'herault, il y a une course dans les vignes. Ggrrr, impossible de résiter,  je suis incorrigible, je devrai pas, mais bon, le terrain de jeu est propre, chemin lisse et pas du tout cabossé, donc je m'engage.

 

On est 90 au départ, un gars semble bien affuté, et il est annoncé comme ayant fini 7ème au championat de france de 3000 steeple vétéran. J'ai strapper la cheville et c'est parti, il fait au moins 25°c à l'ombre, et donc, bien plus de 30°c au soleil, car il n'y a point d'ombre sur ce parcours dans les vignes.

 

Sortie du village après 600m, et c'est parti pour 2km de descente. Je commence à y envoyer car je me sens super bien. Je prends la tête à mi descente et poursuis mon effort. En bas, j'ai une petite marge. Maintenant 2km de montée, dans l'ambiance musicale des sigales.

 

Je sais pas comment cela se fait, mais je grimpe un peu plus vite que d'habitude. Si bien, qu'à mi course, je ne vois plus personne derrière. Je ne souffre pas de la chaleur, apprécie le parcours dans les vignes, ce vallonné roulant me va bien.

 

Je maintien une bonnes allures, au cas où, et finalement je franchi la ligne avec une bonne avance, à16km/h de moyenne. Le pic de forme de la semaine dernière que je n'ai pas beaucoup entamé, s'est transferé sur ce week end. La cheville va bien, mais je sais que j'ai pris des risques à courir, même si je n'ai eu aucune mauvaise sensation à ce niveau.

 

Course plaisante, dans une ambiance de village très sympatique.

 

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 17:53

 

 

 

Couché à 22h et debout à 2h40. C'est une petite nuit mais j'ai bien dormi.

 

Bientôt le départ à 04h00 du matin, et on est environ 65 à se présenter. Pour moi, 3 favoris Roth gaetan (nombreux podium trail), Janiaud sebastien (récent 2ème UTPMA 105km), Dilmi liduvic (international français 100km et 24h sur route)

Voilà, c'est parti avec nos petites lumières, et je n'ai pas froid du tout pourtant habillé leger. Ma statégie est simple, ne pas m'occuper de mon classement, et être en confort de course absolu juste à mi parcours.

 

Ma priorité pour la course est de manger toutes les 20min (j'ai mis une alarme sur ma montre) et de boire 1litre/heure et ceux dès le début. En effet, par presque 30°c, les valeurs des très bons coureurs vont être bridés. Je suis persuadé, que mon protocole est le bon, dans ces conditions pour avoir des chances d'un bon résultat pour moi.

 

On attaque très vite dans les chemins, on monte, on descent, je suis sebastien Janiaud, et je suis surpris pas ses prises d'appui qui sont pas "propres", comme s'il était endormi.

 

Bref, j'applique mon protocole alimentaire à la lettre. 10 bon km de course, et on attaque la plus longue côte de la course avec des portions supérieures à 12%. Je décide de marcher très rapidement car je préfère garder ma fraicheur physique pour les 87km restant. Donc, je termine au sommet vers la 10ème place env.

 

Mais je suis dans un confort, qui me permet de repartir frais et cela paye, car je double des coureurs qui sont montés en courant et du coup ont puisés physiquement.

 

Je cours 4 à 5 km/h inférieur à ma vitesse marathon, et j'arrive au premier ravitaillement du 20ème km. Je suis très agréablement surpris de voir 3 coureurs qui sont les 3 premiers de la course qui finissent et partent de ce point.

 

Incroyable, je pensais vraiment qu'ils avaient beaucoup plus d'avance. Je me ravitaille et repart tranquillement. Et un km plus loin, Sebastien Janiaud a un gros coup de moins bien qui me laisse à penser qu'il va abandonner et cela sera le cas.

 

Je me retrouve seul, je ne vois personne devant, ni derrière. Vers le 37km, je me rends compte que je ne suis plus sur le bon chemin car je ne vois aucun marquage. J'ai vraiment pas envie de faire demi tour, car 101km c'est déjà assez, et j'ai pas envie d'en rajouter.

 

Ah, je me souviens, j'ai rentré le parcours sur ma montre, je bidoulle sur celle ci, et elle m'indique que je suis à 400m du parcours sur un chemin parallèle. Le hic, c'est qu'il faut traverser une rivière. J'ai pas le choix, je traverse doucement, j'ai l'eau au niveaux des genoux. Maintenant, il faut monter dans le pentu en m'accrochant aux branches pour me hisser. Enfin, je retourve le chemin, mais non sans peine physique.

 

Maintenant, au fur et à mesure que j'avance, j'ai un doute. Ai je loupé le point de ravitaillement du 39ème km, car pas de village en vue?

Je commence à avoir les boules, car j'ai plus d'eau. Le prochain point est 20km plus loin, et surtout, je serai éliminé car pas présent au pointage. 4h de course, et cela cogite fort dans ma tête, toutes les émotions y passent.

 

Et d'un coup je vois un panneau indiquant 40km de course. C'est pas possible, c'est fini pour moi. J'ai vraiment pas envie de faire demi tour et de refaire le dénivellé que je viens de faire.

 

Je continu, jusqu'à trouver de la civilisation pour abandonner. On est maintenant sur une route montante, et une personne me guette de loin au sommet. J'arrive à sa hauteur, et il m'indique que le ravitaillement est là. Un très gros ouf de soulagement.

 

Pointage, 3ème à 10min des premiers, et on me dit que je suis pas le seul à m'être perdu. J'ai perdu du temps dans ma quette du bon parcours et aussi sur mes amorces de demi tour qui m'ont tiraillé l'esprit. Mais bon c'est rien sur un ultra, et je change pas l'objectif de rester dans du confort pour au moins 10km.

 

Je repars heureux, même insouciant, si bien que dans une descente je me fais pièger par une pierre sous des feuilles et crac à la cheville. Cette fois, c'est vraiment fini. J'aurais dû me strapper sachant que je l'avais fragilisé il y a 3 semaines, mais comme je me sentais bien j'ai complètement oublié de faire du préventif.

 

Demi tour cette fois au ravitaillement, rappatriement au départ, prise en charge par les secours et par l'organisation au petit soin pour moi. Chouchouté comme jamais, un kiné expérimenté m'assure par ses manipulations que c'est pas grave, et j'ai confiance en lui car il a de la bouteille et ses manip ont étées d'une qualité très proféssionnelle.

 

Je ne suis pas fatigué, j'ai couru 43km, c'est pas grave, je suis pas abattu. C'est comme cela, cela arrive dans une saison, à moi de prendre plus de précaution. J'ai eu déjà beaucoup de réussite cette année. Donc, j'accepte l'échec. Il y a des cycles et je suis toujours optimiste, donc j'ai le moral.

 

Cela donne envie de revenir, car j'ai passé quand même un bon week end.

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