On est plus de 200 sur ce 10km qui sera effectué en 3 boucles.

C'est parti, et je me cale dans un groupe qui semble se constituer. En effet, il y a le groupe élite qui se détache, et il y a mon groupe derrière. C'est agréable d'être en groupe et je n'ai pas envie de courir seul. Mon objectif est de ne jamais forcer l'allure car à une semaine d'un marathon, je ne veux pas finir à la rupture. 

Les frères LABRUYERE mènent le plus souvent le groupe et de temps en temps je passe devant. On est sur des bases de moins de 34min sur les premiers km. Il fait presque 20°c et la chaleur pèse un peu car c'est la journée la plus chaude de l'année. De plus, on réalise des longues lignes droites exposées au vent de face.

Par conséquent, au fil des km, la vitesse moyenne baisse pour tout le monde, mais pour moi ce n'est pas grave, je cherche juste à faire une séance de rythme avec ventilation respiratoire sans être "dans le rouge" à aucun moment aujourd'hui, et donc le chrono est très secondaire.

Je reste dans le groupe jusqu'au 9^ème assez étonné d''avoir bien assimilé le volume de la prépa marathon, et sur le dernier km je laisse faire la bagarre "à la place", car aujourd'hui je ne veux pas sortir du relatif confort et surtout ne pas laisser trop plume.

Je fini en 34min30s, vu les conditions, et le ressenti de course surtout, c'est très intéressant.

Maintenant fin de l'affutage pour le marathon d'annecy.

Feurs 8°c, beaucoup d'humidité dans l'air mais des bonnes conditions pour une course.

Objectif: faire moins de 01h14min, de partir à une allure de 03min28s à 03min30s au km et tenir le plus longtemps possible.

Objectif ambitieux au vu du 10km km de la semaine dernière à une moyenne de 03min26s au km. Mais je progresse de course en course et donc j'y crois.

On est plus de 700 sur la ligne (dont Pelle Marc, Nicolas Fruchard, Nalin guillaume, Eric trabut pour représenter comme moi le département 63)

C'est parti, après 1km de course je suis sur une allure de 03min28s, c'est parfait, un petit groupe semble se constituer et 3 coureurs se sont échappé devant. Mon objectif c'est le temps et non la place comme toujours sur une course sur route.

On discute dans le groupe de 8 à 9 et l'objectif de la majorité est de faire moins de 1h13min. Ben, je décide de rester avec eux, on verra bien, j'ai pas envie de faire la course tout seul. L'allure moyenne augmente légèrement à 03min27s.

Je sais que je suis un peu à risque, mais l'ambiance est très bonne, et l'entente parfaite, on convient de faire chacun sa part de travail et de se relayer tous les 500m pour mener le groupe (un peu comme une course cycliste). On passe les 10km en 34min36s.

C'est incroyable comme je suis bien dans ce groupe, j'adore cela. Devant il n'y a plus que 2 coureurs. Donc, le plus fort du groupe finira à la 3ème place de la course au minimum.

L'entente est parfaite on est sur les bases de 01h13min. Au passage du 12ème km j'ai une petite tension dans les jambes qui me fait dire qu'il va falloir s'accrocher pour tenir encore 9km. Je commence à rentrer dans un combat pour rester le plus longtemps possible dans le groupe (on est réduit maintenant à 5) car j'ai du mal à resister au train constant. Donc, dès que je décroche de 1m, je fais l'effort de prendre la tête pour  les 100m suivant.

Je sais que je tiendrai pas les 9km restant à faire cela, mais je me fixe l'objectif de continuer au moins jusqu'au 15ème km. Passé le 15ème km, on est sur une moyenne de 03min28s donc légèrement au dessus de 01h13min. Mon objectif perso est pas dans la poche encore, mais presque, je peux dire merci au groupe.

J'hésite à continuer de m'accrocher où bien gérer mais je n'ai pas non plus une marge confortable sur moins de 01h14min. Alors je continu le combat contre moi même, et dès que je décroche, j'accélère et je passe en tête du groupe tout les 300m car je décroche plus fréquemment maintenant. Le km 16 passe, le 17 passe, cela devient dur, mais je passe le 18ème km en tête du groupe à la 3ème place de la course donc, mais c'était mon dernier baroud d'honneur.

Pour ceux dont l'objectif est moins de 01h13min, et ben ils sont en retard d'une poignée de secondes et donc ils ont décidé d'augmenter un poil l'allure, et moi après un rapide calcul, mon objectif est dans la poche. Le groupe s'étire est je suis cette fois définitivement décroché de pas grand chose.

Je ne peux plus augmenter mon allure, mais je prends beaucoup de plaisir à franchir un nouveau palier aujourd'hui.

Je fini en 01h13min37s (17,2km/h et 3min29s/km).

J'ai remercié les 4 membres de mon groupe car j'aurai pas réussi sans eux et malheureusement, ils n'ont pas réussi à faire moins de 01h13min. 

Aujourd'hui j'étais dans le pic de forme comme prévu et le prochain est prévu dans 4 semaines pour mon prochain marathon à annecy pour tenter de faire moins que 2h37min. J'ai une progression linéaire depuis 5ans, avec toujours autant de plaisir et sans aucun pépin physique, en courant presque tous les week end sur trail ou route, que demander de plus...

Une superbe organisation, le top vraiment, tout a été pensé jusqu'au moindre détail.

Un trail chez moi, que passe proche de ma maison et sur mes terrains d'entrainement.

Départ à 09h15, alors que je me suis couché depuis peu (et oui, j'ai travaillé une partie de la nuit) avec un réveil très difficile 1h avant  la course. Petit déjeuné rapide et footing de 5km pour me réveiller.

C'est parti, et je préfère être à l'avant de la course avec Guicher David et SEGUIN Pierre. Peu après le 2ème km, David se détache de moi sur la première rampe de cette course. Derrière moi cela s'étire.

A la fin de la première bosse et avant l'entame de la partie la plus difficile du parcours après 5km de course, j'ai 100m de retard sur David et j'ai 2 coureurs qui sont proche de moi.

Le chemin qui mène au sommet de la course est à 12% de pente sur 1km.  A 600m du sommet je coince et je baisse de rythme. L'étonnant Jean Philippe LIMOUZIN me passe, ainsi que Joffrey CHASSAGNE. Moi, j'ai laissé ma combativité au lit et je ne me mets pas dans le dur. Si bien que j'accuse bien 80m de retard sur jean philippe et joffrey au sommet.

Je me lance à corps perdu dans la descente qui suis, et je rejoints Jean philippe au pied de la dernière difficulté du jour. David est passé depuis un bon moment, Joffrey est peu devant, alternant marche course, et Jean philippe et moi même réalisons la même chose.

Sur la descente qui suis dans les marches, je suis bloqué par jean philippe car il n'y a pas la place pour doubler et joffrey en a profité pour prendre de l'avance. Il reste plus qu'1,5km de plat, Joffrey a une avance confortable, et moi et jean philippe allons nous battre pour la 3ème place. J'ai très tôt mis un peu de rythme mais jean philippe est revenu sur moi à 600m de la fin, et a de suite engagé le sprint. Je contiens son attaque sur 100m et à mon tour je place une accélération sur les 500m restant qu'il ne pourra pas suivre.

Je fini assez marqué sur la ligne, avec une grosse envie d'aller au lit. Mais je retrouve mes esprits assez vite.

Bravo à David pour sa victoire et il est très largement une classe au dessus de tout le monde.

Moi, je ne suis pas sur de renouveler l'expérience de faire une course quelques heures après un poste de nuit, car même si cela ne m'a pas trop diminué je pense, j'ai eu du mal à me mobiliser dans les moments les plus difficile de la course et j'ai fini un peu plus fatigué que d'habitude.

Bravo a Jean Philippe qui confirme de course en course sa progression et cela me fait plaisir car il est très sympathique.

Petit clin d'oeil de Yoan Meudec qui a réalisé une partie de la course avec David Guilcher, alors qu'avant de venir sur le parcours de la course, il a réalise plus de 30km de sortie longue avec la montée du puy de dome au passage et il a donc fini sa sortie avec 47km au final. Vouilà le style d'entrainement de l'élite en france, chapeau.

3ème week end consécutif à -3°c. Mais là, le revêtement est neigeux et piégeux en plus.

Une course pour les grimpeurs, et cela tombe bien il y en a 3 très costauds (Moreau sebastien, Gerbe florian, Croze benedikt).

Cela part par 2,8km de montée avec un pourcentage moyen de 9%.

Je décide, contrairement à mes habitudes dans ce genre de situation de ne pas vraiment gérer et de suivre dès le début les costauds. J'ai pas le choix si je veux faire un résultat.

Je pars tellement bien qu'après un bon km de montée je suis 2ème derrière Florian qui à fait un trou. Je me surprends, mais les cuisses commencent à me faire comprendre qu'il faut que je me calme. Je sais que la deuxième partie de course est plus hard.

Donc, naturellement benedikt et sebastien me passe devant, ainsi que  3 ou 4 concurrents jusqu'à la fin de la côte.

Maintenant c'est une première descente d'un km et j'enclenche la machine. Je rejoints et double sebastien qui n'est pas au mieux sur cette surface.

En bas, je me retrouve 5ème. Florian est détaché, suivi de bénédikt , lui même détaché de 2 concurrents.

2ème cote, cette fois de moins de 2 km, et les positions ne changent pas au sommet (et là je dis ouf dans ma tête).

Une descente "pour moi" se profile, de moins de 2km avec un peu de technique, et je double 1 concurrent.

On attaque le gros du morceau maintenant, 3,5km de cote.

Peu de temps après le début, je rattrape et double le 3ème qui est complètement HS. Mais le pourcentage se durcit et j'ai du mal, si bien qu'au train, celui que j'ai doublé en descente me rejoint. Je suis 1 mètre devant et je veux pas céder.

On est sur un passage à plus de 20% et là je mets un point d'honneur a ne pas montrer ma détresse physique car j'ai les cuisses qui sont en ébullitions et je fais tout pour faire croire que je suis pas trop mal sur ce gros pourcentage (mais dans ma tête je prends conscience que la course à pied, par moment est vraiment dure, car je ne peux pas avoir plus mal). J'ai réussi à garder ce mètre d'avance que j'ai défendu en courant, mais maintenant que le pourcentage diminu, je suis complètement cuit et au train je me fais doubler sans pouvoir réagir cette fois.

Fin de la côte, j'ai 40m de retard, mais il reste 3km de descente et assez rapidement je reprends la 3ème que je garde jusqu'au bout avec prudence.

Bravo à Florian qui a bien géré son affaire, et à bénédikt. Je ne peux pas rivaliser sur les côtes avec eux. Ils sont taillés pour la grimpette avec 20kg de moins que moi.

Je progresse sur mon 3ème week end et je me sens de mieux en mieux, mais je vais monter en pluissance. J'ai légèrement modifié la position de mon corps en montée et je me suis senti mieux mais c'est un secteur où je peux beaucoup progresser, je le sais.

Course avec 3 semaines d'entrainement dans les jambes, donc je suis parti cool et je n'ai pas du tout tenté d'accrocher le trio de tête (Moreau sébastien, Gandon nicolas, Nallin guillaume) , je me suis retrouvé bien seul à partir du 6ème km jusqu'à la fin (donc 19km seul, dans la nuit et le froid).

Bridé par un manque de vitesse et de foncier, j'ai beaucoup regardé les frontales derrière moi au fil de la course, avec le seul objectif de pas me faire rejoindre. C'est terriblement désagréable d'être à la rupture et de regarder derrière tout le temps. Les 5 derniers km ont été très dur, car avancer sur un petit pourcentage en côte m'a demandé énormément d'effort, bref j'ai fini cramé, mais pas trop cassé musculairement.

J'avais besoin de faire cette course dans ma préparation, et de plus c'est l'une des meilleures organisations de la région, donc quoi qu'il arrive, on passe un bon moment, avant, pendant, et après l'épreuve.

Je sais que je monte en puissance en enchainant les courses, donc pas souci pour l'avenir, mais finir à 6min de Nicolas Gandon (2ème), que j'avais battu sur notre précédente course commune, m'a montré qu'il reste du travail, euh pardon, beaucoup de travail encore à faire.

Bravo à Sebastien Moreau.